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Une nouvelle enveloppe de financements du GEF accélère les progrès vers la réalisation des objectifs de 2030

  • Les projets approuvés par la Caisse du GEF portent sur les aspects suivants : l'élimination du mercure dans les procédés industriels et les produits d'éclaircissement de la peau ; la préservation de la santé des océans et des eaux douces grâce à une gouvernance concertée ; la mobilisation des investissements du secteur privé, notamment par l'intermédiaire d'une nouvelle « Lemur Bond » pour Madagascar et le lancement d'une nouvelle initiative mondiale dans le cadre du Programme de microfinancements du GEF.
  • Le soutien du Fonds pour les pays les moins avancés améliorera la résilience et les moyens de subsistance des communautés grâce à la restauration de paysages transfrontaliers, ainsi que l'accès au financement des micro, petites et moyennes entreprises pour favoriser une agriculture et des systèmes alimentaires résistants au climat.
  • Les projets du Fonds pour le Cadre mondial de la biodiversité en Afrique centrale et au Pérou contribueront à la gestion durable de la biodiversité, en liaison avec les populations autochtones et les communautés locales en leur qualité de décisionnaires.
  • Alors qu'il reste encore une année avant d'achever le cycle quadriennal de financement GEF-8, les trois quarts du montant record des ressources collectées à cette occasion ont été alloués. Le processus de reconstitution des ressources du cycle GEF-9 a été lancé pour la période de juillet 2026 à juin 2030, en phase avec le calendrier de plusieurs objectifs environnementaux internationaux. La prochaine réunion de reconstitution se tiendra au Botswana en octobre 2025.
  • L'Ouzbékistan accueillera la prochaine réunion de l'Assemblée du GEF qui débutera le 31 mai 2026.

L'organe directeur du Fonds pour l'environnement mondial (GEF) a décidé d'allouer 261 millions de dollars via ses divers fonds pour soutenir des actions visant à accélérer les objectifs internationaux en matière d'environnement. Il s'agit notamment de projets concernant le mercure et les hydrofluorocarbures, de la création de zones marines et terrestres plus résilientes et plus saines, et de l'extension des activités de conservation de la biodiversité en partenariat avec les populations autochtones et les communautés locales.

Les membres du Conseil représentant 186 pays participants ont approuvé l'attribution de 195 millions de dollars provenant de la Caisse du GEF, de 40 millions du Fonds pour les pays les moins avancés (LDCF) et de 26 millions du Fonds pour le Cadre mondial de la biodiversité (GBFF). Un soutien qui devrait en outre s’accompagner de la mobilisation de plus de 3 milliards de dollars de cofinancement provenant d'autres sources.

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Cette enveloppe de financements permettra de faire avancer la réalisation des objectifs des six conventions que le GEF a pour mission de soutenir : l'Accord sur la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, la Convention sur la diversité biologique, la Convention de Minamata sur le mercure, la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Au cours de la réunion, le directeur général et président du GEF Carlos Manuel Rodríguez a souligné que les pressions croissantes exercées sur les écosystèmes et les économies du monde entier nécessitaient une action concertée, dans la perspective de la dernière ligne droite vers la réalisation des objectifs environnementaux à l'horizon 2030.

« Les pressions très réelles exercées sur la nature et les systèmes naturels, qui se traduisent par des incendies, des sécheresses, des inondations, des pollutions, la disparition d'espèces et des maladies, ont accentué les enjeux de notre action, a déclaré M. Rodríguez. La neuvième reconstitution des ressources du GEF sera essentielle à la réalisation des engagements internationaux en matière de biodiversité, de climat et de lutte contre la pollution, et les fonds alloués cette semaine nous permettent d'avancer dans une direction novatrice et efficace. »

Les trois quarts de la reconstitution record du cycle GEF-8 — 5,3 milliards de dollars — sont aujourd'hui programmés, alors qu'il reste une année à courir pour ce cycle quadriennal. Le dernier programme de travail de la Caisse du GEF couvre 35 pays et bénéficiera à 16 millions de personnes, dont plus de la moitié sont des femmes. Il comprend un soutien à une nouvelle initiative mondiale dans le cadre du Programme de microfinancements du GEF, qui proposera des solutions de financement sur mesure pour des activités menées localement afin de lutter contre les pressions exercées sur la nature et de renforcer la résilience des communautés.

Réunis au sein du Conseil du Fonds pour les PMA et du Fonds spécial pour les changements climatiques, les représentants ont approuvé l’allocation de 40 millions de dollars provenant du Fonds pour les PMA en faveur de projet d'adaptation dans les Îles Salomon et en Ouganda, et d’un programme régional au Sahel, portant sur le Mali et le Tchad. Les membres du Conseil ont également alloué des fonds supplémentaires pour la résilience des écosystèmes et des communautés à Madagascar, notamment en soutenant l'émission d’une obligation pour la préservation des lémuriens, ou « Lemur bond ». Les dernières dotations approuvées portent les investissements du Fonds pour les PMA à plus de 618 millions de dollars pour l'actuel cycle de financement quadriennal.

Le Conseil du Fonds pour le Cadre mondial de la biodiversité (GBFF) a décidé d'allouer 26 millions de dollars à différents projets qui défendent la biodiversité et le bien-être des populations locales au Pérou, en République démocratique du Congo et dans le Trinational de la Sangha, un ensemble de forêts aux confins de la République centrafricaine, du Cameroun et du Congo-Brazzaville. Ces trois projets mobiliseront un soutien substantiel aux populations autochtones et aux communautés locales. À ce jour, le GBFF a alloué 202 millions de dollars sur ses 211 millions de fonds disponibles, pour financer 40 projets, dont des initiatives en cours au Brésil, au Gabon et au Mexique.

Les réunions du Conseil ont fait suite au lancement, le mois dernier, du processus de reconstitution des ressources GEF-9. À cette occasion, les pays donateurs et les partenaires se sont réunis à Paris pour discuter des priorités et des ambitions pour le prochain cycle de financement quadriennal de la famille des fonds du GEF, en mettant notamment l'accent sur l'efficacité, l'équité, la polyvalence et l'accessibilité. La prochaine réunion officielle est prévue au Botswana, du 8 au 10 octobre 2025. Une décision finale sur l'ampleur et l'ambition de l'enveloppe de financements GEF-9 devrait être prise en 2026.

L'Ouzbékistan accueillera l'année prochaine la 8e réunion de l'Assemblée du GEF, prévue pour la semaine commençant le 31 mai. Aziz Abdukhakimov, ministre de l'Environnement de l'Ouzbékistan, a souligné « la volonté et la disponibilité totale » de son pays pour accueillir cet événement quadriennal qui réunit des représentants de tous les pays membres du GEF ainsi que des parties prenantes du monde entier.

« Le fait d'accueillir l'Assemblée du GEF à Samarcande témoigne de l'engagement résolu de l'Ouzbékistan en faveur du développement mondial durable. Nous y voyons un moteur pour des partenariats innovants, notamment en Asie centrale où les enjeux transfrontaliers appellent des solutions partagées, a déclaré M. Abdukhakimov au Conseil. Avec l'appui de GEF-9, nous approfondirons la coopération régionale pour lutter contre la perte de biodiversité, nous adapter aux effets du climat et accélérer les progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable. »

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Cliquez ici pour consulter le compte rendu conjoint des coprésidents (en anglais):

À propos du Fonds pour l’environnement mondial (GEF)
Le Fonds pour l’environnement mondial (GEF) est une famille de fonds multilatéraux qui agissent de concert et de manière intégrée pour relever les défis les plus pressants de la planète. Ses financements permettent aux pays en développement de répondre à des enjeux complexes et d'œuvrer à la réalisation des objectifs internationaux en matière d'environnement. Au cours des 30 dernières années, le GEF a fourni plus de 26 milliards de dollars de financements et mobilisé 153 milliards de dollars au profit de projets prioritaires pilotés par les pays.

À propos du Fonds pour les pays les moins avancés
Le Fonds pour les pays les moins avancés (PMA) est le seul fonds multilatéral qui se concentre exclusivement sur les besoins uniques et urgents des pays les moins avancés en matière d’adaptation au climat. Le Fonds pour les PMA aide ces pays à développer une résilience systémique au climat dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’eau, la sécurité alimentaire, la santé, les solutions fondées sur la nature, les infrastructures et les services d’information climatique. Il renforce les capacités institutionnelles, mobilise des financements à grande échelle et promeut l'implication de l'ensemble de la société pour mettre en œuvre des solutions inclusives et locales. À ce jour, le Fonds pour les PMA a octroyé plus de 2,4 milliards de dollars de financements, ce qui a permis de passer d'une adaptation progressive à une adaptation transformatrice dans 51 pays.

À propos du Fonds pour le Cadre mondial de la biodiversité
Le Fonds pour le Cadre mondial de la biodiversité (GBFF) a été établi par le GEF à la suite de 15e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique, afin de soutenir la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Lancé lors de la septième Assemblée du GEF en 2023, le fonds vise à aider les pays à renforcer au niveau national la gestion, les politiques, la gouvernance et la mobilisation des ressources en matière de biodiversité, y compris les financements mixtes pour mobiliser des fonds du secteur privé. Le GBFF peut recevoir des contributions de sources publiques, privées et philanthropiques. Il a rationalisé ses procédures pour apporter un soutien efficace aux pays en développement vers la réalisation des objectifs de biodiversité, avec pour objectif que 20 % de ses financements soutiennent l'action en faveur de la biodiversité menée par les populations autochtones et les communautés locales.

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Alexandre Pinheiro Rego
Senior Communications Officer
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