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Nouveau modèle de coordination des transferts monétaires - Questions fréquemment posées (FAQ)

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1) QUEL EST LE CONTEXTE DE LA COORDINATION DES TRANSFERTS MONÉTAIRES ?

Les groupes de travail sur les transferts monétaires (CWG) ont été créés et ont proliféré dans les opérations humanitaires en raison de la nécessité de coordonner et d'harmoniser la distribution de transferts monétaires humanitaires par de multiples acteurs. Ces groupes de travail étaient volontaires et ne disposaient pas de directives globales, ce qui explique qu'ils manquaient souvent de ressources, de personnel et mal-équipés.

Après plusieurs années de discussions sur la manière de renforcer et de systématiser la coordination des transferts monétaires, un peu moins de 100 entités (dont l'ONU, des ONG, le secteur privé, des bailleurs) ont signé un "Appel à l'action sur la coordination des transferts monétaires adressé au Coordinateur des secours d'urgence" en 2021 comme résultat du Grand Bargain. Cet appel mettait en évidence l'absence d'un accord global sur une coordination prévisible, efficace et dotée de ressources suffisantes pour les transferts monétaires entre les agences du IASC. Compte-tenu de la croissance continue des transferts monétaires, cette lettre met l'accent sur la nécessité accrue de coordonner cette assistance au niveau national afin d'éviter la fragmentation des programmes, les retards, les lacunes et la duplication des transferts monétaires et de l'assistance monétaire.

À la suite de cette lettre, un "Cash Coordination Caucus " (un groupe de travail de haut niveau pour la coordination du Cash) a été créé dans le cadre de la nouvelle itération de Grand Bargain 2.0 en 2022 afin d'identifier une solution aux défis identifiés en matière de coordination des transferts monétaires. En mars 2022, le "Cash Coordination Caucus" a proposé le nouveau modèle de coordination des transferts monétaires que le IASC a ensuite adopté. Une analyse du modèle sera effectuée deux ans après sa mise en œuvre afin d'identifier les progrès, de souligner les défis ou les obstacles et de les corriger, le cas échéant.