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En 2024, le nombre de personnes déplacées à travers le monde a doublé par rapport à ce qu’il était il y a dix ans. Parallèlement à cette augmentation, le financement humanitaire, lui, ne couvrait l’an passé que la moitié des besoins en constante augmentation. L’évolution des priorités nationales, l’incertitude économique et la lassitude politique ont conduit à des coupes sévères dans l’aide apportée aux communautés affectées et déplacées. Le monde est en pleine transition. Mais nous ne devons pas accepter cet abandon comme une issue inéluctable. Le déplacement n’est pas une crise lointaine ; c’est une responsabilité partagée. Nous devons nous soulever et exiger le changement.