Un investissement judicieux
En 2000, tout laissait à penser que rien ne pouvait arrêter le sida, la tuberculose et le paludisme. Dans de nombreux pays, le sida a dévasté une génération entière, laissant derrière lui d’innombrables orphelins et des communautés anéanties. Le paludisme tuait des jeunes enfants et des femmes enceintes incapables de se protéger des moustiques ou privés d’accès à des médicaments vitaux. La tuberculose, comme elle le faisait depuis des millénaires, frappait injustement les plus démunis.
La communauté internationale a réagi et la France a fait figure de chef de file de cette riposte. Elle s’est associée à d’autres gouvernements, au secteur privé, à la société civile et aux personnes touchées par les maladies pour mettre sur pieds le Fonds mondial, qui canalise les ressources de la planète en vue d’investir stratégiquement dans des programmes visant à en finir avec les épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme.
Presque vingt ans plus tard, les investissements judicieux et efficaces que la France a réalisés dans la santé par l’intermédiaire du Fonds mondial ont aidé à sauver plus de 32 millions de vies.