Un investissement judicieux
En 2000, tout laissait à penser que rien ne pouvait arrêter le sida, la tuberculose et le paludisme. Dans de nombreux pays, le sida a dévasté une génération entière, laissant derrière lui d’innombrables orphelins et des communautés anéanties. Le paludisme tuait de jeunes enfants et des femmes enceintes incapables de se protéger des moustiques ou privés d’accès à des médicaments essentiels. La tuberculose, comme elle le faisait depuis des millénaires, frappait injustement les plus démunis.
La communauté internationale a riposté et la Belgique a tenu un rôle majeur dans cette riposte. Elle s’est associée à d’autres gouvernements, au secteur privé, à la société civile et aux personnes touchées par les maladies pour mettre sur pied le Fonds mondial, qui canalise les ressources de la planète en vue d’investir stratégiquement dans des programmes visant à en finir avec les épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme.
Sauver des vies, transformer les moyens d’existence
Près de vingt ans plus tard, les investissements judicieux et efficaces que la Belgique a réalisés dans la santé ont aidé à sauver plus de 27 millions de vies par l’intermédiaire du Fonds mondial. En 2016, la Belgique a conclu un accord-cadre de quatre ans avec le Fonds mondial et promis 60 millions d’euros pour la période 2017/2020. Avec des contributions s’élevant à 241,9 millions d’euros au total en décembre 2018, la Belgique est le 16e donateur public du Fonds mondial.