Cette année, le rapport du HCR sur l’éducation des réfugiés met l’accent sur l’enseignement secondaire — étape cruciale qui permet de conduire les réfugiés sur la voie d’une plus grande indépendance et de leur ouvrir des perspectives d’une vie meilleure, mais qui pâtit d’une grave insuffisance de ressources.
Nous améliorons chaque année la méthodologie que nous appliquons au rapport sur l’éducation des réfugiés, ce qui peut provoquer des fluctuations dans les statistiques. L’an dernier, par exemple, nous avons communiqué
des données pour 12 pays qui accueillent environ la moitié de la population mondiale des réfugiés. Cette année, le nombre de pays qui ont transmis des données sur l’éducation des réfugiés est passé à plus de 40, livrant une image plus complète que les années précédentes.
La population réfugiée totale de ces pays s’élève à 12,65 millions de personnes, soit plus de la moitié des réfugiés dans le monde (y compris les Vénézuéliens déplacés à l’étranger sous mandat du HCR).
Les données ont été recueillies par les bureaux régionaux du HCR et ses opérations dans les différents pays. Les données présentées sont représentatives de l’année scolaire 2019-2020, mais pour 2020, il a été demandé aux opérations de pays de communiquer les données avant mars 2020, date à laquelle la plupart des écoles ont commencé à fermer à cause de la pandémie. Dès lors, les statistiques sur la scolarisation ne rendent pas compte de l’impact de la pandémie sur l’accès à l’école.
Les chiffres correspondent aux taux de scolarisation bruts, qui comprennent tous les élèves d’un niveau d’enseignement donné, quel que soit leur âge (ce qui signifie que les élèves qui ont plus que l’âge normal pour un niveau donné sont également représentés dans les statistiques). Par conséquent, la somme des statistiques dépasse parfois 100%.
Les taux de scolarisation nets correspondent au nombre d’élèves qui appartiennent à la tranche d’âge appropriée pour un niveau d’enseignement, ce qui donne une image plus exacte, mais ces statistiques sont beaucoup plus difficiles à recueillir. Dans ce rapport, les chiffres des enfants déscolarisés qui sont présentés reposent sur une simple comparaison entre la population d’âge scolaire et le nombre d’enfants dont on sait qu’ils sont scolarisés.