Résumé
Établi en application de la résolution 57/306 de l’Assemblée générale, le présent rapport renseigne sur les données relatives aux allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles constatées dans le système des Nations Unies pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2015 et renseigne sur les mesures de prévention, de répression et de réparation prises par l’Organisation en vue de renforcer la lutte contre l’exploitation et les atteintes sexuelles.
I. Introduction
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Toujours consterné par la répétition des affaires d’exploitation et d’atteintes sexuelles mettant en cause le personnel des Nations Unies, le Secrétaire général est déterminé à renforcer les moyens de prévention et de répression de ces actes odieux, qui trahissent toute la confiance que les populations placent en ceux chargés de les protéger. Les mesures énergiques qu’il a adoptées en 2015 visent à renforcer la mise en œuvre du plan d’action arrêté dans son précédent rapport sur l’exploitation et les atteintes sexuelles (A/69/779), dont l’Assemblée générale s’était félicitée dans sa résolution 69/307.
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En 2015, le monde a appris avec indignation que des membres des forces étrangères déployées en République centrafricaine étaient accusés de violences sexuelles. C’est la raison pour laquelle le Secrétaire général a chargé un groupe indépendant d’examiner la suite donnée par l’Organisation à ces allégations, les conclusions de cet examen devant servir à orienter la politique de l’Organisation.
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Le présent rapport rend compte des données relatives aux allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles constatées dans le système des Nations Unies en 2015, fait le point sur les enquêtes ouvertes suite à ces allégations et renseigne sur les mesures prises par l’Organisation pour renforcer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général et les nouvelles initiatives visant à remédier aux lacunes et aux problèmes existants dans le prolongement des travaux menés à ce jour. Il renseigne également sur les mesures adoptées à la suite du rapport du Groupe externe indépendant chargé d’examiner la suite donnée par l’Organisation aux allégations faisant état d’actes d’exploitation sexuelle et de violences sexuelles et d’autres infractions graves commis en République centrafricaine par des membres de forces militaires étrangères ne relevant pas du commandement de l’ONU.