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Allocution liminaire du Directeur général de l’OMS lors du point presse sur la COVID-19 – 11 août 2021

  • Vendredi dernier, le Ministère guinéen de la santé a informé l’OMS d’un cas de maladie à virus Marburg dans le sud-ouest du pays, chez un homme décédé 8 jours après l’apparition des symptômes. Il s'agit du premier cas connu de maladie à virus Marburg en Afrique de l’Ouest. Il n’existe pas de vaccin homologué contre le virus Marburg, bien qu’il y ait des vaccins en cours de développement, et l’OMS travaille avec ses partenaires pour rechercher des possibilités de les évaluer au cours de cette flambée par le biais du schéma directeur en matière de recherche-développement pour les épidémies.

  • En octobre, l’OMS a publié les résultats de l’essai Solidarity, qui a testé quatre traitements contre la COVID-19, et auquel ont participé près de 13 000 patients dans 500 hôpitaux, dans 30 pays. Aujourd’hui, nous sommes heureux d’annoncer la prochaine phase de l’essai Solidarity, appelée Solidarity PLUS.

  • Solidarity PLUS testera trois médicaments : l’artésunate, un traitement contre le paludisme sévère ; l’imatinib, un médicament contre certains cancers ; et l’infliximab, un traitement pour les troubles du système immunitaire tels que la maladie de Crohn. L’essai implique des milliers de chercheurs dans plus de 600 hôpitaux de 52 pays.

  • Je tiens à remercier les gouvernements, les hôpitaux, les chercheurs et les patients qui participent à l’essai, ainsi que les trois fabricants qui ont fait don des médicaments : Ipca, Novartis et Johnson & Johnson.

Bonjour, bon après-midi et bonsoir.

Vendredi dernier, le Ministère guinéen de la santé a informé l’OMS d’un cas de maladie à virus Marburg dans le sud-ouest du pays, chez un homme décédé 8 jours après l’apparition des symptômes. Il s'agit du premier cas connu de maladie à virus Marburg en Afrique de l’Ouest.

L’OMS et ses partenaires apportent leur soutien au Ministère guinéen de la santé pour enquêter sur la source de la flambée, retrouver les contacts et informer les communautés locales sur la manière de se protéger.

Environ 150 contacts ont été identifiés et font l’objet d’un suivi, dont trois membres de la famille et un agent de santé, qui ont été identifiés comme des cas-contacts à haut risque.

Marburg est un virus très différent du virus responsable de la COVID-19, mais de nombreux éléments de la riposte sont les mêmes : isoler et soigner les personnes infectées, retrouver et mettre en quarantaine leurs contacts, et impliquer les communautés locales dans la riposte.

Il n’existe pas de vaccin homologué contre le virus Marburg, bien qu’il y ait des vaccins en cours de développement, et l’OMS travaille avec ses partenaires pour rechercher des possibilités de les évaluer au cours de cette flambée par le biais du schéma directeur en matière de recherche-développement pour les épidémies.

En revanche, nous disposons de plusieurs vaccins efficaces contre la COVID-19, et pourtant, les cas et les décès continuent d’augmenter.

La semaine dernière, le 200 millionième cas de COVID-19 a été signalé à l’OMS, six mois seulement après que l’on a dépassé les 100 millions de cas rapportés dans le monde. Et nous savons que les chiffres réels sont encore plus élevés.

Comme je l’ai dit récemment, la question de savoir si nous atteindrons les 300 millions, et avec quelle rapidité, dépend de nous tous.

Si nous suivons la trajectoire actuelle, nous pourrions dépasser les 300 millions de cas rapportés au début de l’année prochaine. Mais nous pouvons faire autrement.

Nous sommes tous dans le même bateau, et pourtant le monde n’agit pas en conséquence.

Nous disposons déjà de nombreux outils pour prévenir, tester et traiter la COVID-19, notamment l’oxygène, la dexaméthasone et les médicaments bloquant l'interleukine-6. Mais il nous en faut davantage, pour les patients à toutes les extrémités du spectre clinique, de la maladie bénigne à la forme plus grave. Et nous avons besoin d’agents de santé formés pour les utiliser dans un environnement sûr.

En octobre, l’OMS a publié les résultats de l’essai Solidarity, qui a testé quatre traitements contre la COVID-19, et auquel ont participé près de 13 000 patients dans 500 hôpitaux, dans 30 pays.

Cet essai a montré que les quatre médicaments avaient peu ou pas d’effet sur les patients hospitalisés atteints de COVID-19. Nous attendons les résultats finaux de cet essai le mois prochain.

Aujourd’hui, nous sommes heureux d’annoncer la prochaine phase de l’essai Solidarity, appelée Solidarity PLUS.

Solidarity PLUS testera trois médicaments : l’artésunate, un traitement contre le paludisme sévère ; l’imatinib, un médicament contre certains cancers ; et l’infliximab, un traitement pour les troubles du système immunitaire tels que la maladie de Crohn.

Ces médicaments ont été choisis par un groupe d’experts indépendants qui évalue toutes les données probantes disponibles sur tous les traitements potentiels.

L’essai implique des milliers de chercheurs dans plus de 600 hôpitaux de 52 pays.

Je tiens à remercier les gouvernements, les hôpitaux, les chercheurs et les patients qui participent à l’essai, ainsi que les trois fabricants qui ont fait don des médicaments nécessaires : Ipca, Novartis et Johnson & Johnson.

L’un des premiers pays à recruter des patients pour l’essai Solidarity PLUS est la Finlande.

Aujourd’hui, nous sommes honorés d’être rejoints par la Ministre finlandaise des affaires sociales et de la santé, Son Excellence Hanna Sarkkinen.

Votre Excellence, merci beaucoup de vous joindre à nous aujourd'hui. Vous avez la parole.

[MADAME SARKKINEN S’ADRESSE AUX MÉDIAS]

Merci, Votre Excellence, et merci de votre leadership pour faire progresser la recherche sur les traitements.

L’une des forces de l’essai Solidarity PLUS est qu’il s’agit d’une étude véritablement mondiale, à laquelle participent des chercheurs du monde entier.

Aujourd’hui, nous sommes rejoints par deux des principaux chercheurs de l’essai Solidarity PLUS : le Professeur Samba Sow, Directeur du Centre pour le développement des vaccins au Mali, et le Professeur Marco Medina, de l’Université nationale autonome du Honduras.

Le Professeur Sow est également l’envoyé spécial de l’OMS pour la COVID-19 en Afrique.

Samba, merci pour votre rôle directeur dans la lutte contre la pandémie, votre participation à Solidarity PLUS, et pour nous avoir rejoints aujourd’hui. Vous avez la parole.

[LE PROFESSEUR SOW S’ADRESSE AUX MÉDIAS]

Merci beaucoup, Samba.

Le Professeur Marco Medina n’est pas non plus inconnu de l’OMS. Il est neurologue et Directeur du Centre collaborateur de l’OMS pour la recherche et l’intervention communautaire en épilepsie au Honduras.

Professeur Medina, merci de vous joindre à nous. Nous savons que le Honduras est l’un des nombreux pays actuellement confrontés à une augmentation des cas et des décès dus à la COVID-19. Nous sommes impatients de vous entendre parler de la situation au Honduras et de la façon dont vous pensez que l’essai Solidarity PLUS peut être utile.

Vous avez la parole.

[LE PROFESSEUR MEDINA S’ADRESSE AUX MÉDIAS]

Merci, Professeur Medina. Nous nous réjouissons de votre engagement et de votre soutien. J’espère sincèrement qu’un ou plusieurs des médicaments testés dans le cadre de l’essai Solidarity PLUS s’avéreront efficaces dans le traitement de la COVID-19.

L’OMS reste déterminée à travailler avec vous et avec tous les chercheurs et les patients participant à l’essai pour faire progresser la science, trouver de nouvelles solutions et faire tout cela de manière solidaire.

Tarik, c’est à vous.