I. Introduction
1. Le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires a examiné le rapport du Secrétaire général sur l ’examen des enseignements tirés des activités de coordination menées par la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE) (A/70/737 et Corr.1). À cette occasion, il a rencontré, le 31 mars 2016, des représentants du Secrétaire général, dont l ’Envoyé spécial pour l’Ebola, qui lui ont fourni des éclaircissements et des compléments d’information avant de lui faire parvenir des réponses écrites, reçues le 10 février 2017.
2. Le rapport du Secrétaire général a fait suite à la résolution 69/274 B de l’Assemblée générale, dans laquelle l’Assemblée a demandé au Secrétaire général, dans le cadre de son examen des enseignements tirés de l ’expérience de la Mission, de lui présenter durant la première partie de la reprise de sa soi xante-dixième session un rapport détaillé sur, notamment : a) les activités de coordination menées par la Mission et le Bureau de l’Envoyé spécial avec les autres organismes des Nations Unies, les gouvernements des pays les plus touchés et les autres intervenants; b) les résultats de l’étude approfondie qu’il aurait réalisée sur les questions d’organisation, d’administration et de planification de la Mission, et sur ses opérations sur le terrain; c) le dernier rapport sur l’exécution du budget, notamment la liquidation et la réforme ou la cession des biens de la Mission et du Bureau de l’Envoyé spécial. L’Assemblée a également prié le Secrétaire général de veiller à ce que tous les biens soient réformés ou cédés à la liquidation de la Mission, conformément aux règlements et règles de l’Organisation.
3. Dans la même résolution, l’Assemblée s’est également félicitée de la création, le 2 avril 2015, du Groupe de haut niveau sur l ’action mondiale face aux crises sanitaires, qui prendrait notamment en compte l ’expérience acquise récemment face à l’épidémie d’Ebola, et encouragé le Secrétaire général à veiller à ce que les études sur les enseignements tirés de l’expérience soient complémentaires.
4. Le Comité consultatif rappelle également que, à sa demande, le Comité des commissaires aux comptes a fait figurer dans son rapport sur les états financiers de l’Organisation des Nations Unies pour 2015 un commentaire sur la gestion des actifs financiers et de la MINUAUCE se fondant sur une analyse préliminaire (A/71/5 (Vol I), chap. II, par. 58 à 68). Le Comité des commissaires aux comptes fournira une analyse plus détaillée dans son rapport sur les états financiers de l’Organisation des Nations Unies pour 2016 (voir par. 37 ci-dessous).
II. Historique
5. On trouvera aux paragraphes 1 à 10 du rapport du Secrétaire général des informations sur les événements qui ont conduit à la création de la MINUAUCE ainsi que sur son mandat et son rôle. Elle a été créée le 19 septembre 2014 à la suite de l’adoption de la résolution 69/1 de l’Assemblée générale, et a pris fin le 31 juillet 2015, après une période de transition de 5 mois ayant commencé en février 2015. Sa liquidation s’est achevée le 31 août 2015.
6. Le Comité consultatif rappelle que l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour l’Ebola a été chargé de représenter le système des Nations Unies, de jouer un rôle primordial sur les plans de la direction, de la coordination et de l ’orientation stratégiques, y compris au moyen de consultations avec les États Membres et d’autres parties prenantes, ainsi que de lancer des initiatives internationales pour mobiliser la volonté politique et les ressources stratégiques nécessaires.
7. La MINUAUCE a été chargée de mettre en place une plateforme opérationnelle régionale qui permettrait d ’acheminer rapidement l’aide internationale fournie pour répondre aux besoins recensés dans les États touchés, dirigerait les interventions d ’urgence au niveau opérationnel et donnerait des orientations stratégiques au système des Nations Unies et aux autres partenaires d’exécution présents sur le terrain. La Mission, dont le quartier général avait été établi à Accra, était dirigée par un Représentant spécial du Secrétaire gén éral ayant rang de Secrétaire général adjoint, avec une équipe d ’intervention en cas de crise présente sur place, dirigée par un responsable de la gestion de la crise de l ’Ebola au niveau national ayant rang de Sous-Secrétaire général dans chacun des trois pays touchés – Guinée, Libéria et Sierra Leone.