RÉSUMÉ ET IMPLICATIONS
La campagne agricole poursuit son évolution favorable dominée par une bonne répartition géographique des précipitations et l'avènement de conditions hydrologiques propices au développement des cultures.
Les fortes précipitations enregistrées au cours de la deuxième décade du mois d'août 2005 ont permis l'apparition d'une nouvelle onde de crue sur les cours d'eau du pays.
En plus de l'augmentation continue des prix des céréales et de leur rareté sur les marchés aussi bien urbains que ruraux, la situation alimentaire s'est encore un peu plus dégradée suite aux fortes pluies ayant occasionné des inondations un peu partout dans le pays.
CALENDRIER SAISONNIER

RESUME DES RISQUES ACTUELS
- La situation alimentaire est toujours difficile en milieu rural et la pression sur les revenus des ménages est encore très forte avec le maintien de la tendance haussière des prix des céréales et les dégâts causés par les inondations après les fortes précipitations tombées en milieu de mois.
- La situation alimentaire du bétail est maintenant revenue à la normale dans l'ensemble du pays.
- La situation phytosanitaire est calme dans l'ensemble du pays.
SITUATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE
A mi-parcours de la campagne agricole, les difficultés alimentaires en milieu rural sont toujours présentes en attendant les premières récoltes qui n'arriveront que dans la seconde moitie du mois de septembre. A l'épuisement presque total des ressources des ménages, sont venus s'ajouter les dégâts suite aux inondations après les fortes pluies qui ont arrosé tout le territoire national.
Les stocks de céréales sèches (mil souna, maïs, sorgho) sont à leur plus faible niveau. Actuellement, le riz importé occupe une part importante dans les rations alimentaires en milieu rural et ses importations gardent une tendance haussière.
Dans les zones où prédomine l'élevage, à la faveur de l'émergence du tapis herbacé qui profite à tous les ruminants, les ménages pastoraux commencent à voir leurs revenus augmenter légèrement. Cette situation est due à l'amélioration de la production laitière et de l'état d'embonpoint des animaux qui trouvent des prix plus intéressants.
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