Informing humanitarians worldwide 24/7 — a service provided by UN OCHA

Nigeria + 2 more

Bulletin d'information No. 608 pour l'Afrique de l'Ouest

NATIONS UNIES
Bureau de coordination des affaires humanitaires
I R I N pour l'Afrique de l'Ouest
Tel: + 225 21-73-54
Fax: + 225 21-63-35
E-mail: irin-wa@irin.ciA

SIERRA LEONE: Plus de 100 anciens membres de l'ex-SLA déposent les armes

A Jeudi, 158 anciens combattants de l'ex-SLA, dont 77 enfants soldats, ont remis leurs armes à la force d'interposition d'Afrique de l'Ouest (l'ECOMOG) à Laia Junction, à quelque 50 km à l'est de Freetown, a indiqué vendredi à IRIN une source à la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (UNAMSIL) à Freetown. Les anciens combattants font partie d'un groupe plus important basé dans les Monts Occra, proches de la capitale.

En date de vendredi, seuls 2 884 anciens combattants, sur un total estimé à 45 000, avaient déposé les armes, selon l'UNAMSIL.

SIERRA LEONE: Les troupes indiennes seront déployées dans l'est

Les Nations Unies envisagent de déployer un bataillon de soldats indiens dans la Province Est, o=F9 se trouve la base du commandant militaire du Front révolutionnaire uni (RUF), Sam Bockarie, a indiqué vendredi à IRIN une source aux Nations Unies.

M. Bockarie a déclaré lundi à la BBC qu'il s'opposait à ce que ses soldats soient désarmés par l'ECOMOG ou par d'anciens soldats de l'ECOMOG qui doivent être intégrés dans la force de maintien de la paix de l'ONU. Jusqu'à présent, il n'y a eu aucun désarmement des rebelles du RUF dans la région diamantifère de l'est de la Sierra Leone, a précisé vendredi une source à l'UNAMSIL.

Les troupes, qui doivent arriver dans les deux prochaines semaines, font partie des 6 000 soldats de la nouvelle force de maintien de la paix des Nations Unies mandatée par le Conseil de Sécurité pour soutenir l'Accord de Paix de Lomé signé en juillet dernier. Les soldats indiens se joindront à ceux du Ghana, de Guinée, du Kenya et du Nigeria.

AFRIQUE: Le PNUD lance une campagne de lutte contre la désertification

Une initiative visant à renforcer la capacité de 31 pays africains de concevoir et mettre en Suvre des programmes locaux de lutte contre la désertification a été lancée par le PNUD. L'agence des Nations Unies a présenté cette initiative lors de la Troisième Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification, qui s'est tenue du 15 au 26 novembre à Recife, au Brésil.

Le projet opérera à partir des centres du Bureau des Nations Unies de Lutte contre la Désertification et la Sécheresse (UNSO) au Burkina Faso et au Kenya.

"Le défi est d'améliorer les moyens de subsistance de plus de 1,7 milliard d'individus vivant actuellement sur les terres arides de la planète, ainsi que les perspectives pour les générations futures qui dépendront des mêmes sols fertiles bien que fragiles", a expliqué Eimi Watanabe, Directeur du Bureau des Politiques de Développement du PNUD, aux 2 500 participants de la conférence venus de 159 pays.

TOGO: Conséquences des inondations

Les inondations qui ont touché la région des Savanes et celle de Kara ont pour conséquences principales des problèmes d'accès dus à la destruction d'infrastructures, a indiqué un expert du Bureau d'aide humanitaire de l'Union Européenne (ECHO), cité par le BCAH dans son dernier rapport de situation daté du 2 décembre.

La région maritime devrait poser moins de problèmes du fait que les routes y sont meilleures et que la saison agricole comporte une troisième récolte, a expliqué l'expert d'ECHO. Cependant, dans d'autres régions, l'impact des pertes de récoltes se fera sentir en février lorsque la récolte actuelle, estimée à un tiers des rendements normaux, aura été consommée.

La principale recommandation du rapport d'ECHO concerne la mise en Suvre d'un programme 'travail contre nourriture' pour la reconstruction des infrastructures endommagées.

NIGERIA: L'OPC n'a rien à voir avec les violences

La direction du groupe socioculturel yoruba 'Oodua People's Congress' (OPC), a défendu ses membres contre des allégations selon lesquelles ils seraient impliqués dans les affrontements de Lagos, la semaine dernière, ont rapporté les agences de presse.

Le président national du groupe, Frederick Fasehun, a déclaré que les combats survenus au marché de Mile 12 avaient été provoqués par une lutte d'influence pour le contrôler. "Une administration était en place depuis plus de 15 ans. Il y a eu des élections pour élire un nouveau dirigeant et c'est un Yoruba qui a été élu alors que les Haoussas ne voulaient pas céder le poste, et c'est cela qui a provoqué les heurts", a-t-il expliqué à la BBC.

Il a précisé qu'un des facteurs qui a contribué à enflammer la situation est le fait que certains Haoussas se soient rendus dans une école secondaire voisine et aient commencé à tuer des élèves yorubas.

Le Président Olusegun Obasanjo a indiqué que 27 personnes avaient trouvé la mort dans les affrontements mais les médias estiment que le bilan pourrait atteindre jusqu'à 50 victimes.

Les Haoussas et les Yorubas sont les deux principaux groupes ethniques, et les groupes plus puissants politiquement, au Nigeria. Au moins 100 personnes étaient mortes en juillet, lors d'affrontements entre les deux ethnies à Shagamu, dans le sud-ouest du pays, et à Kano, la première ville du nord musulman.

NIGERIA: Le Nigeria a payé les arriérés dus à la BEI

Des responsables de l'Union Européenne ont exprimé leur satisfaction suite au règlement, par le gouvernement nigérian, des arriérés de remboursement de prêts de la Banque Européenne d'investissements, indiquait jeudi un communiqué de presse de l'UE.

Ces remboursements, précise le communiqué, permettront maintenant de "reprendre la coopération de la banque avec le Nigeria sous forme de prêts à long terme aux secteurs public et privé, afin de soutenir les investissements productifs générateurs de revenus. Cela permettra également de mettre en Suvre des projets pour lesquels 430 millions de dollars ont été alloués dans le cadre du Fonds Européen de Développement, indique l'UE.

L'UE avait suspendu son aide au Nigeria en 1995, en raison du piètre bilan des droits de l'Homme sous le régime de feu le général Sani Abacha. Les relations ont repris après l'investiture du Président Obasanjo en mai dernier.

Abidjan, le 3 décembre 1999

[FIN]

[ Pour plus d'information ou abonnement, UN IRIN-WA: Tel: +225 21 73 66, Fax: +225 21 63 35, e-mail: irin-wa@africaonline.co.ci ]

Item: irin-french-836

[Les informations contenues dans ce bulletin vous sont parvenues via IRIN, un departement d'informations humanitaires des Nations Unies, mais ne refletent pas necessairement les vues des Nations Unies ou de ses agences. Si vous reimprimez, copiez, archivez ou renvoyez ce bulletin, merci de tenir compte de cette reserve. Toute citation ou extrait devrait inclure une reference aux sources originales. Les rapports d'IRIN sont archives sur internet sous : http://www.reliefweb.int/IRIN ]

Copyright (c) UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs 1999