Les attaques armées persistent dans de nombreuses localités du bassin du lac Tchad, déracinant des milliers de personnes supplémentaires et prolongeant les déplacements et l'adversité auxquels sont confrontés des millions de civils dans la région. Environ 2,6 millions de personnes (réfugiés et personnes déplacées dans leur propre pays) ont été forcées de quitter leur domicile. L'insécurité alimentaire et la malnutrition restent élevées en raison de la prévalence des attaques et de l'insécurité. Quelque 3 millions de personnes sont confrontées à l'insécurité alimentaire aux niveaux "crise" et "urgence", et environ 400 000 enfants risquent de souffrir de malnutrition sévère. La région est confrontée à une grave crise de protection. De nombreux civils ont été victimes d'abus et de violations de leurs droits et sont profondément traumatisés par la violence. Les attaques récurrentes, l'insécurité ainsi que les mesures de sécurité mises en place ont restreint la libre circulation. L'agriculture, le commerce, la transhumance et d'autres activités ont été considérablement affectés, privant des millions de personnes de leurs moyens de survie et limitant leur accès aux services de base. Les personnes déplacées ne peuvent pas non plus se déplacer librement à l'intérieur et hors des camps. La violence a également forcé plus de 1 000 écoles à fermer. La communauté humanitaire a demandé 1,3 milliard de dollars pour venir en aide à 7,8 millions de personnes. En novembre 2019, seuls 50 pour cent des fonds requis avaient été reçus
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