I. Contexte et justification
Les inondations au Niger se produisent en deux périodes principales par an. La première pointe de la crue est enregistrée de juillet à septembre et est appelée « crue rouge » ou « crue locale », alors que la seconde qui survient entre novembre/décembre et février est appelée « crue guinéenne ». En cas d’inondations grave, les moyens de subsistance (biens alimentaires et non alimentaires) sont généralement détruits. On constate également l’apparition ou l’augmentation des maladies d’origine hydrique et des maladies respiratoires aigües. La destruction des infrastructures en particulier dans le domaine de l’Education limitant l’accès des populations aux services dont elles ont besoin (écoles, infrastructures sanitaires, points d’eau, services de protection, etc.). C’est ainsi que selon la SNRV/SE 2020 et le HNRP 2024 (Stratégie Nationale de Réduction de la Vulnérabilité du Système Éducatif aux Risques de Conflits et de Catastrophes Naturelles au Niger) du ministère en charge de l’Education, les inondations font partie des problématiques principales susceptibles de fragiliser le système éducatif nigérien. La saison pluvieuse de cette année 2024 au Niger est caractérisée particulièrement par des précipitations abondantes et inondations occasionnant des dégâts énormes dans les 8 régions du pays. En effet, à la date du 17 Septembre 2024, la DGPC a enregistré 1 016 575 sinistrés.