Chaque année, à l’approche de la saison des pluies, Hadiza Bambara angoisse. La femme de 75 ans, qui a neuf personnes à sa charge, n’a pas oublié cette longue nuit pluvieuse où elle et sa famille ont échappé à la mort dans l’effondrement de leur maison.
« J’ai été alertée par les cris de ma petite fille lorsqu’un morceau de terre tombé du toit l’a réveillée » explique-t-elle. « J’ai sursauté au cœur de la nuit, et tout de suite, j’ai eu le réflexe d’évacuer la maison » ajoute-t-elle.
Hadiza vit à Nénégoungou, une bourgade située sur une île du fleuve Niger à une vingtaine de km de Niamey, la capitale du Niger. Malgré les risques liés aux fortes pluies saisonnières caractéristiques du climat sahélien, la maison d’Hadiza était construite en argile, une matière peu résistante à l’eau. Aujourd’hui, Hadiza et ses proches vivent dans un abri de fortune. « Je n’ai pas les moyens de reconstruire cette maison, le peu de pécules dont je dispose et l’aide de bonnes volontés me servent en priorité à nourrir ma famille, » souligne-t-elle. « Mon souhait le plus ardent est d’avoir un toit résistant aux intempéries où je pourrais vivre en toute dignité avec ma famille » martèle-t-elle.
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