CONTEXTE
La situation politique dans la région de Tombouctou a connu une avancée significative avec l’installation et l’opérationnalisation des autorités intérimaires. Par contre l’environnement sécuritaire ne cesse de se dégrader. L’insécurité demeure une préoccupation majeure impactant négativement l’accès humanitaires et la protection des civiles. L’axe routier Douentza-Hombori-Gossi-Gao, reste de loin le plus dangereux. Les localités de Tonka, Soumpi et Léré avec la présence de groupes radicaux connaissent de réels problèmes en matière de protection des civils. Depuis le mois de juin 2017, les organisations humanitaires sont de plus en plus touchées par les actes de banditismes (braquages, vols et enlèvements de véhicules).
La mise en route du MOC et du DDR est toujours attendue ce qui pourrait contribuer à améliorer de façon significative la sécurité de la région. Les tensions inter communautaires et entre groupes armés engendrent des déplacements de populations par endroit et pourraient constituer un frein au retour des réfugiés et des déplacés. La période actuelle connait une forte mortalité des animaux causée d’une part par la période de sècheresse qu’a connu la région, mais également par les pluies diluviennes et les inondations depuis le début de l’hivernage. L’accès à l’eau reste toujours une préoccupation majeure pour les populations rapatriées, déplacées et retournées dans les zones rurales, mais aussi la lutte contre la malnutrition et l’accès aux soins de santé de qualité et l’ éducation.
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