CONTEXTE
Au niveau de la sécurité alimentaire, bien que les résultats de la campagne agricole 2017-2018 ont été estimés de moyen à bon dans certains cercles, le rapport du cadre harmonisé estimait que près de 89 466 personnes étaient classées en insécurité alimentaire (Phase 3 à pire) entre août et décembre 2017. Environ 351 745 étaient en phase 2 contre 418 183 au premier semestre. Cela est du au déficit pluviométrique ou à la décrue précoce, dégâts aviaires par endroit et dégâts causés par les groupes armés sur les PIV5 de Koudourrou (Djenné).
Concernant la sécurité, la période a connu une recrudescence des incidents sécuritaires liés au terrorisme et à la criminalité un peu partout dans les cercles de la région. Le travail des acteurs humanitaires continue d’être perturbé par endroit tels que des enlèvements des personnes et des véhicules, ou simplement en intimidant les agents pour arrêter leurs activités.
Le secteur de l’éducation a été le plus touché avec l’augmentation des écoles fermées, privant ainsi près de trente mille enfants de leur droit.
L’administration de proximité est touchée aussi car certains maires et sous-préfets ne sont pas à leurs postes d’attache.
MESSAGES CLES
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L’Etat et ses partenaires doivent tout faire pour renforcer les mesures de sécurité et assurer les opérations des humanitaires dans le respect des principes d’indépendance et de neutralité. Cela passe par la stabilisation de l’administration, le fonctionnement des services judiciaires, une réponse appropriée aux conflits inter et intra-communautaires afin de créer un environnement propice à la cohésion sociale.
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Le développement des opportunités d’emplois des jeunes pour les préserver contre l’enrôlement aux groupes armés et le risque de radicalisation est un atout pour relever les défis de sécurité et de pauvreté et de conflits
Disclaimer
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