Production céréalière en hausse augure une disponibilité alimentaire moyenne dans le pays
MESSAGES CLÉS
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Les ménages pauvres de la zone des lacs de Goundam font face à une baisse de production céréalière d’environ 40 pour cent de la moyenne quinquennale, des faibles perspectives de récolte de contre-saison en juin et à la baisse globale des revenus (agricoles non agricole) liée à la baisse des opportunités économiques avec la situation sécuritaire. Par conséquent, ils seront en insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) de février à septembre.
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Les pertes et les ventes inhabituelles de bétail suite aux deux dernières années difficiles, les ménages pauvres pastoraux du Gourma de Tombouctou et de Gao dans la zone « Nord élevage (ML02) » connaissent une érosion du capital animalier qui limite leur accès aux marchés. Ils ont recours de façon atypique à la migration et à la réduction de leurs dépenses non alimentaires et seront en situation de Stress (Phase 2 de l’IPC) jusqu’au mois de septembre.
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Les ménages pauvres déplacés des régions du nord de retour (environ 500.000 personnes) et ceux victimes des inondations de juillet à septembre 2015 (estimé à 15.000 personnes) sont dans un besoin de reconstitution de leurs moyens d’existence et seront incapables de satisfaire leurs besoins alimentaires et non alimentaires à la fois. Ils seront par conséquent en insécurité alimentaire de Stress (Phase 2 de l’IPC) de février à septembre.
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La hausse de la production nationale de céréales de plus de 25 pour cent par rapport à la moyenne permet un approvisionnement suffisant des marchés du pays en denrées et un bon niveau de stocks des ménages. Les prix des céréales qui seront globalement proches de la moyenne et les bons termes de l’échange bétail/céréales favorisent un accès moyen des ménages aux denrées alimentaires. Par conséquent, la majorité du pays sera en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en septembre.