FAITS SAILLANTS
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De nouveaux déplacements de populations enregistrés dans le nord du pays
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Accès humanitaire : 68 incidents enregistrés en 2016
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Les enfants sont les plus touchés par les mines et autres explosifs de guerre
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Augmentation du nombre de cas rapportés de violences basées sur le genre
CHIFFRES CLES
Nb. de PDI (rapport CMP, 31déc. 2016) 36 690
Nb. de réfugiés dans les pays voisins (rapport CMP, 31déc. 2016) 138 811
Nb. de retournées (rapport CMP, 31déc. 2016) 474 231
Nb. De rapatriées (rapport CMP, 31déc. 2016) 56 594
Population en insécurité alimentaire (Cadre harmonisé nov. 2016) 2,5 millions
Nb. d’enfants malnutris de moins de 5 ans (SMART 2016) 622 368
FINANCEMENT
293 millions Fonds requis ($ US) pour le financement du HRP 2016 0,3% financés
Conflits dans le nord : près de 2000 nouveaux déplacements
Environ 2000 personnes se sont déplacées en lien avec l’insécurité dans le nord du pays au cours des mois de décembre 2016 et janvier 2017. En particulier, près de mille personnes ont quitté Anefif, dans la région de Kidal, pour aller à Bourem, dans la région de Gao, en raison de l’alerte de combats entre groupes armés dans la zone. Dans la région de Tombouctou, un conflit entre communautés Touaregs a poussé plus de mille autres personnes à se déplacer à l’intérieur du cercle de Gourma Rharous.
Par ailleurs, dans la région de Ménaka, des conflits intercommunautaires ont également provoqué le déplacement de plusieurs ménages, tandis que l’arrivée de 400 personnes en provenance du Niger a aussi été enregistrée.
Assistance en cours
Les organisations humanitaires ont apporté l’assistance nécessaire aux personnes déplacées, surtout celles qui ont récemment quitté leur localité à cause des conflits. Des évaluations ont été menées sur le terrain pour identifier les besoins, et assurer une réponse. Environ 800 ménages vulnérables (4000 personnes) à Ntillit et Tilemsi (région de Gao) ont notamment été ciblés à travers une ou plusieurs formes d’assistance (vivres, argent, articles non alimentaires, produits d’hygiène et assainissement, abri). Environ 750 autres ménages (3750 personnes) – y compris une centaine de ménages réfugiés du Niger – ont aussi été ciblés pour une assistance à Anderamboukane, Tagalat et Alata (région de Ménaka).
Le Service Local de Développement Social et de l’Economie Solidaire (SLDSES) de Ménaka avec l’appui de l’ONG Conseil Norvégien pour les Réfugiés (NRC) a par ailleurs lancé une mission d’identification de 160 ménages nigériens réfugiés dans le cercle d’Anderamboukane à la fin janvier. Ces personnes auraient traversé la frontière consécutivement aux opérations menées depuis le mois de novembre 2016 par l’armée nigérienne à la suite de l’attaque du camp de Banibangou au Niger.
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