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Messages Clés
L’insécurité demeurait le principal choc rapporté, ayant affecté 87% des localités évaluées. Elle a notamment limité l’accès aux marchés (mentionnée comme barrière dans 23% des localités ayant accès à un marché), et restreint les activités agricoles (mentionnée comme raison principale pour laquelle les cultures ont été inférieures à la normale dans 54% des localités concernées).
Les inondations ont continué d’affecter les localités couvertes (46% des localités) entre septembre et novembre 2024. Elles auraient notamment été une des raisons de la diminution des récoltes dans 49% des localités où les récoltes étaient moins bonnes que la normale, et auraient rendu l’accès à la nourriture plus difficile dans 35% des localités concernées. Les localités des régions de Gao (74%), Ségou (68%) et Tombouctou (64%) ainsi que le cercle de Djenné (90%) ont été particulièrement touchées par ce choc et ses conséquences.
Les effets combinés de l’insécurité, des inondations, et des prix élevés ont continué à restreindre les moyens d'existence des populations et à les mettre en situation d’insécurité alimentaire. Ainsi la faim était présente dans 96% des localités évaluées.