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Madagascar

Madagascar - Perspectives sur la sécurité alimentaire : (Phase 3 de l’IPC) attendues dans certaines régions malgré l’assistance apportée, Octobre 2024 - Mai 2025

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Entre octobre 2024 et janvier 2025, des résultats de Stress (Phase 2 de l’IPC) et de Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC) vont survenir dans la plupart des régions du Grand Sud et du Grand Sud-Est, les pires résultats étant atténués par l’assistance huma- nitaire prévue. Dans les zones où l’assistance humanitaire est moins importante (notamment Bekily, Beloha et Tsihombe), les résultats de Crise (Phase 3 de l’IPC) devraient apparaître d’ici à novembre 2024.

Des chocs météorologiques, notamment précipitations irrégulières et infestations de ravageurs, a entraîné une réduction localisée des rendements des récoltes de maïs, de racines et de tubercules de 2024 et un épuisement précoce et atypique des stocks alimentaires pour les ménages touchés. Les dégâts causés par les intempéries et les années de chocs antérieurs ont affecté les ménages plus aisés qui emploient généralement de la main-d’œuvre, réduisant l’embauche et générant des possibilités de revenus et des taux de salaire inférieurs à la moyenne. Dans un contexte marqué par des prix supérieurs à la moyenne, les ménages pauvres dépendant du marché disposent d’un pouvoir d’achat limité pour répondre à leurs besoins alimentaires. Selon les estimations de FEWS NET, 1,0 à 1,5 million de personnes auront besoin d’une assistance alimentaire humanitaire tout au long de la période considérée.

De février à mai 2025, les résultats de Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC) et de Crise (Phase 3 de l’IPC) persisteront jusqu’au pic de la soudure. Cependant, les résultats de la sécurité alimentaire devraient s’améliorer et passer au niveau de Stress (Phase 2 de l’IPC) dans le Grand Sud et le Grand Sud-Est entre avril et mai, après les récoltes du maïs vert et les récoltes principales de maïs et de riz. Dans les régions les plus touchées par les chocs météorologiques passés, les superficies cultivées et les récoltes de- vraient être inférieures à la normale pour certains ménages très pauvres, contraints par un accès limité aux semences et autres intrants agricoles, sans que cela ait une incidence négative sur les attentes de récolte proches de la moyenne dans la plupart des régions.

Les zones les plus préoccupantes sont Bekily, Beloha et Tsi- hombe dans le Grand Sud, où des niveaux relativement faibles de l’assistance alimentaire humanitaire ne permettront probablement pas d’atténuer la dégradation des résultats pendant la saison de soudure.

L’analyse de ce rapport est basée sur les informations disponibles au 15 octobre 2024.