MESSAGES CLÉS
• Le gouvernement de Madagascar a levé de nombreuses mesures adoptées pour ralentir la propagation du COVID-19, ce qui a permis une reprise des activités économiques dans une certaine mesure. Le mouvement des personnes n’est plus restreint sauf dans les régions d’Analamanga et d’Antsinanana.
• Les sources de revenus des ménages pauvres sont inférieures à la moyenne dans plusieurs zones. Les envois de fonds dans le sud de Madagascar, par exemple, restent inférieurs à la normale, du fait que la main-d’œuvre agricole ne peut pas migrer vers l’ouest et le nord de Madagascar comme d’habitude, ces zones n’étant accessibles que par des routes nationales qui traversent des villes confinées.
• En moyenne, bien que la période de récolte ait débuté, les prix sont restés stables ou ont diminué légèrement d’avril à mai dans le sud, en raison d’une production attendue inférieure à la moyenne. Les prix des denrées de base sur les marchés urbains ont également baissé de 10 %, mais ils restent au-dessus de la moyenne.
• L’insécurité alimentaire de la majeure partie du pays reste minime (Phase 1 de l’IPC), y compris dans les trois villes précédemment confinées où l’aide alimentaire humanitaire en cours maintient la situation au niveau « minimal ! » (Phase 1 ! de l’IPC). Dans le Sud du pays, des situations de stress (Phase 2 de l’IPC) et de crise (Phase 3 de l’IPC) sont observées et devraient persister jusqu’en octobre, après quoi la sécurité alimentaire devrait légèrement se détériorer avec le début de la soudure.