L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient UNRWA a confirmé aujourd'hui la reprise des combats entre l'armée libanaise et des combattants islamistes dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared o=F9 5.000 personnes vivent encore.
« Le pilonnage a été plus intense que les jours précédents » dans ce camp situé près de Tripoli, au nord du Liban, a rapporté Michèle Montas, la porte-parole du Secrétaire général lors de son point presse quotidien, aujourd'hui à New York.
« En raison de l'intensité des combats, l'Office na pas été en mesure de recueillir des informations de première main concernant les évènements à l'intérieur du camp, ni d'évaluer la situation des civils qui y demeurent », a-t-elle ajouté.
25.000 personnes avaient pu quitter le camp de Narh el-Bared lors d'une trêve, la semaine dernière, entre une milice se disant pro-palestinienne et proche d'Al-Qaïda, le Fatah al-Islam, et l'armée libanaise qui bombardait le camp afin d'éliminer cette faction considérée comme responsable de plusieurs attentats terroristes dans le pays (dépêche du 23.05.2007).
John Holmes, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires avait souligné qu'il était « inacceptable qu'un groupe armé prenne refuge dans un camp habité par des civils et mette en danger la population ».
« Nous reconnaissons le droit du gouvernement libanais à faire face à un groupe armé qui mène des opérations illégales sur son territoire, mais parallèlement nous appelons le gouvernement à faire preuve du maximum de retenue, notamment dans le recours aux armes lourdes comme les obus de tank et l'artillerie, dans un espace civil très confiné », avait-il dit.