Beyrouth/Genève (CICR) - Suite à la reprise des combats intenses ce matin dans le camp pour réfugiés palestiniens de Nahr Al Bared, près de Tripoli (nord du Liban), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) demande à toutes les parties impliquées d'épargner les civils qui ne participent pas directement aux hostilités et de ne pas attaquer les infrastructures civiles.
Selon des sources locales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, des milliers de civils se trouveraient toujours dans le camp.
Le personnel médical et les travailleurs humanitaires doivent pouvoir mener à bien leurs tâches et, surtout, avoir librement accès aux blessés. Le personnel, les véhicules et les établissements sanitaires ne doivent pas faire l'objet d'attaques.
Le Croissant-Rouge palestinien et la Croix-Rouge libanaise sont prêts à venir en aide aux blessés, avec le soutien du CICR. Des ambulances et des secours médicaux ont été positionnés aux abords du camp.
Depuis que les combats ont éclaté, le CICR, le Croissant-Rouge palestinien et la Croix-Rouge libanaise ont fourni aux réfugiés du camp de Nahr Al Bared 37 tonnes de nourriture, 5 tonnes de pain, 121 000 litres d'eau potable, 800 assortiments d'articles d'hygiène et 44 000 bougies. Quant aux personnes qui ont trouvé refuge dans le camp de Baddaoui, non loin de là, et dans d'autres camps palestiniens situés à Saïda, à Tyr et dans la région de la Bekaa, elles ont elles aussi bénéficié d'une assistance.
Informations complémentaires :
Dorothea Krimitsas, CICR Genève, tél
: +41 22 730 25 90 ou +41 79 251 93 18
Virginia de la Guardia, CICR Beyrouth, tél. : +961 1 739 297/8/9 ou +961
70 12 98 69