Dispatches is a fortnightly e-mail bulletin of the JRS International Office. It features refugee news briefings, information from our people in the field, policy issues, JRS vacancies and spiritual reflections.
NOUVELLES DES RéFUGIéS
- Kenya: Les Somaliens sont de plus en plus soumis à des attaques
- Soudan: La diminution du nombre d'enseignants aura des répercussions sur la qualité de l'éducation
- Thaïlande : Le gouvernement revient sur les plans d'expulsion
- Sri Lanka: Les politiques ne s'occupent pas des Tamouls
- Europe: De nouvelles résolutions sur la détention demande
- Equateur: Le gouvernement met en place des visas humanitaires pour les Haïtiens
- Haïti: Santé, hébergement, sanitaire et alimentation
NOUVELLES DES PROJETS DU JRS
- Tanzanie: Un enfant réfugié lauréat d'un prix désireux que sa communauté soit aidée
- Espagne: La coalition appelle à la protection des mineurs
- Haïti: Le JRS a décelé des manques dans l'assistance
NOUVELLES DES RéFUGIéS
KENYA: LES SOMALIENS SONT DE PLUS EN PLUS SOUMIS =C0 DES ATTAQUES
En janvier, quelque 1.200 personnes ont été arrêtées au cours des descentes ordonnées par le gouvernement à l'encontre des migrants clandestins. Cette décision a été prise à la suite de manifestations contre la détention et la déportation immédiate d'un religieux islamiste, Abdullah al-Faisal.
D'après le Consortium Kenyan des Réfugiés (RCK), un partenaire du JRS, les migrants arrêtés, principalement des Ethiopiens appartenant à l'ethnie Cushite et des Somaliens, ont été accusés de présence illicite et d'absence de papiers d'identité. Ceux qui ont pu présenter des papiers d'identité fournis par le HCR et/ ou par les autorités, ont été libérés. Quatre-vingt-dix pour cent des personnes en faveur desquelles le RCK est intervenu ont été libérées. Seul un petit nombre demeure en prison.
Suite à ces descentes, de nombreux réfugiés ont quitté Nairobi pour les villes voisines, par exemple Kitengela et Kajaiado. Bien que la situation se soit légèrement améliorée, les arrestations ont continué jusqu'au 15 février.
D'autre part, de Kenyans d'origine somalienne ont également été arrêtés. Les plaintes déposées par les Kenyans d'origine somalienne touchés par ces arrestations ont probablement contribué à améliorer la situation.
Xénophobie
Traditionnellement, le Kenya a toujours été un refuge sûr pour les réfugiés fuyant les pays voisins. Dans le passé, la plupart d'entre eux ont cherché refuge dans les deux camps de réfugiés situés dans la partie nord du Kenya.
Toutefois, au cours des années passées, de plus en plus de réfugiés sont partis vers les zones urbaines. Il y a de plus en plus d'hostilité à l'encontre des réfugiés, alors que le Kenya a longtemps eu la réputation d'être un pays accueillant.
«Au cours des descentes menées contre les réfugiés somaliens, des Kenyans auraient aidé la police à identifier des réfugiés et à les faire arrêter. Nous espérons que la situation ne va pas dégénérer en attaques xénophobes», déclarait le 9 février à Dispatches, IrèneWaweru, Directeur du Programme d'Aide d'Urgence en milieu Urbain.
Les statistiques produites par les autorités kenyanes estiment à plus d'un millier le nombre de migrants clandestins qui ont été détenus et dont on «devrait s'occuper en accord avec ce que la loi prévoit». Des autorités kenyanes qui rejettent toute accusation de racisme. Toutefois, d'après un rapport de l'agence de presse IRIN daté du 27 janvier, nombreux sont ceux qui croient que le gouvernement favorise l'hostilité contre les migrants pour détourner l'attention des erreurs qu'il a commises dans la préparation des élections de 2012.