La France poursuit son aide en privilégiant les actions ayant un impact rapide sur la situation concrète des populations, notamment en soutenant les ONG, y compris les ONG locales. Nous développons aussi la coopération d'Etat à Etat, en particulier dans le domaine de l'alerte, de la prévention et de la gestion des catastrophes naturelles.
Une part importante de notre aide est orientée vers la mise en place de systèmes de détection et d'alerte, le soutien à la recherche pour mieux connaître et anticiper les phénomènes tels que les tsunamis, le développement des capacités locales de gestion des crises (Indonésie via un accord bilatéral, Sri Lanka et Seychelles avec le PNUD) et la sensibilisation des populations, en partenariat avec les acteurs locaux et les Croix-Rouge (Indonésie). Cet effort (près de 8 MEuros) est à la fois bilatéral et multilatéral (système régional dans l'Océan Indien sous l'égide de l'UNESCO, PNUD).
Par ailleurs, la France apporte une contribution à des projets de reconstruction d'infrastructures. Des prêts à conditions très privilégiées, portant sur 71 MEuros, vont servir à reconstruire, dans la région Est du Sri Lanka, à Trincomalee, où sont représentées les diverses communautés de ce pays et où agissent aussi collectivités locales et ONG françaises :
- près de 100 km de la route principale de l'Est du Sri Lanka et des routes secondaires,
- les réseaux de production et de distribution d'eau potable et d'électricité,
- des logements.
Six mois après sa nomination en Conseil des ministres, le Délégué interministériel, M. Jean-Claude Mallet, s'apprête à remettre les principales conclusions de sa mission au Premier Ministre. Le travail permanent et efficace de la délégation interministérielle aura permis de donner une cohérence globale à l'action de l'Etat, s'appuyant sur des instruments financiers importants et sur une définition, dès sa mise en place, des priorités d'action de tous les acteurs concernés.
L'action de l'Etat pour la reconstruction dans les pays affectés par la catastrophe du 26 décembre sera poursuivie selon de nouvelles modalités : le Ministre des Affaires étrangères, M. Philippe Douste-Blazy, a décidé, avec l'accord du Premier Ministre, de mettre en place, au sein de ce ministère, une structure de coordination et de suivi. Elle sera placée auprès du Secrétaire général du ministère et confiée, à partir du 1er août, à l'actuel délégué interministériel adjoint, M. Eric Chevallier.''