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Haiti

Remise volontaire d'armes aux Gonaïves et au Cap-Haïtien

De par les régions du pays, des d'habitants en possession illégalement d'armes participent, progressivement, au programme de désarmement volontaire. Les 20 et 22 juin, en effet, un total de trois armes -deux revolvers et un pistolet- ainsi que des munitions ont été récupérées au Cap-Haïtien et au Gonaïves. Ces remises ont été effectuée sous la supervision de la Commission Nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) et en collaboration avec la Section DDR de la MINUSTAH.

Une équipe conjointe de la CNDDR et DDR de la MINUSTAH, a procédé, le 22 juin, à la réception de deux armes de point, volontairement remises par des détenteurs illégaux au Cap-Haïtien.

« Nous avons reçu deux armes - un revolver Taurus de calibre 38 et un pistolet Raven de 3.80- que nous ont remises volontairement deux personnes qui les détenaient illégalement », a déclaré Eddy Elbrena, coordonnateur de la CNDDR du département du Nord, avant d'ajouter que «c'est un processus qui va se poursuivre».

D'après la CNDDR, « les gangs armés sont quasiment inexistants dans le Nord. Cependant, il existe des localités sensibles où des individus détiennent des armes illégales. Il s'agira pour nous -CNDDR et MINUSTAH- d'œuvrer à sensibiliser les populations de ces zones en terme de réduction de la violence et de retour de la paix ».

Aux Gonaïves ...

Le 20 juin 2007, Louis Pierre-Louis a remis volontairement un révolver de calibre 38 et cinq cartouches à la CNDDR aux Gonaïves. La remise a eu lieu à l'école nationale de Decahos, en présence de la PNH et de la MINUSTAH.

Selon son témoignage, l'arme rendue est « de fabrication américaine » et était en sa possession depuis en 2004. «J'avais acheté cette arme pour protéger ma famille », a soutenu Louis Pierre-Louis.

Pour sa part, le commissaire principal de la Police Nationale d'Haïti (PNH) aux Gonaïves, Ernst Bouquet Dorfeuille, a vivement encouragé la population de l'Artibonite à rendre leurs armes illégales, sous peine d'être en contravention avec les forces de l'ordre. « Ils ont intérêt à apporter leurs armes. Sinon, nous allons nous-mêmes les récupérer, et ce sera un peu plus compliqué pour eux ».

Le coordonnateur de la CNDDR dans l'Artibonite, Baron Dougé, a, lui aussi, soutenu l'idée de la remise des armes. «Nous sommes prêt à vous recevoir et à vous accompagner si vous voulez remettre votre arme », a-t-il promis.

Les forces conjointes de la PNH, de la UNPol et des soldats de la MINUSTAH assurent la sécurité de ces opérations de remise volontaire d'armes et de munitions à travers le pays.