SITUATION GÉNÉRALE
- Certains cas de tétanos ont été signalés, et les cas soupçonnés de rougeole se sont avérés des cas de varicelle confirmés.
- Selon les estimations du Gouvernement haïtien, au moins 500 000 personnes ont toujours besoin d'abri et, à court terme, au moins 30 sites ont été repérés et jugés aptes à recevoir des campements de tentes temporaires à Port-au-Prince.
- UN-HABITAT compte mettre en application une technologie provisoire de logement qui a vu le jour durant le tsunami, et qui utilisera les décombres et débris disponibles en Haïti.
- Le PNUE rapporte que dans les zones fortement touchées par le séisme, la proportion d'immeubles détruits ou gravement endommagés est d'environ 60 % à 80 %. L'on estime que le volume de matériel démoli avoisine les dizaines de millions de tonnes.
- Médecins Sans Frontières rapporte qu'un « village » postopératoire a été mis en place dans des tentes à Delmas 30.
- Le ministère haïtien de la Santé et le Groupe de la Santé ont donné leur accord sur la teneur des messages de promotion de l'allaitement et de l'utilisation de lait maternisé. Parmi les priorités figurent la mise en place d'orphelinats, l'alimentation permanente pour les cas de malnutrition, la liste des institutions ayant besoin de lait maternisé, etc.
- Le PAM a annoncé qu'il prolongera ses opérations d'urgence d'environ six mois pour continuer d'aider les Haïtiens en situation de vulnérabilité, y compris les jeunes enfants qui risquent la malnutrition, et pour soutenir des mesures essentielles de relèvement.
- Le tremblement de terre a fortement perturbé les transports, les communications et les activités des pouvoirs publics, mais aussi de nombreuses organisations déjà à l'œuvre dans le pays. Depuis lors, il est extrêmement difficile de recevoir et de distribuer l'aide non sollicitée d'une manière efficace. Si les dons ne tiennent pas compte des besoins identifiés ou si leur livraison n'est pas convenablement coordonnée, ils peuvent être inefficaces voire parfois même néfastes. L'OPS et l'OMS ont formulé des directives précises sur la manière d'être un « bon donateur ». Ces directives peuvent être consultées tant sur le site Web de l'OMS que celui de l'OPS.