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Haiti

Haïti: Suivi de la réponse - Sous-cluster de VBG (janvier à mai 2023)

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Résumé des progrès

L'activité des gangs armés est restée le principal moteur des besoins humanitaires en Haïti, car la violence a fait des centaines de victimes parmi les populations civiles, d'importants déplacements internes, des perturbations du marché, des violences sexuelle et la suspension des services dans de nombreux établissements de santé en raison de problèmes de sécurité et de manque de personnel. En effet, les services médicaux et de santé mentale mis à la disposition des victimes sont insuffisants et inadéquats. On estime qu'environ 80 % de Port-au-Prince est sous le contrôle de gangs armés.

OCHA a estimé que 1,5 million de personnes souffrent des conséquences directes de la violence des gangs en termes d'insécurité, de restriction de mouvement, de déplacement forcé, de faim, de fermeture des services de santé et d'éducation de base, et de problèmes de protection, y compris les enlèvements et les violences sexuelles. Environ 30 % des femmes haïtiennes âgées de 15 à 30 ans ont été victimes de violences sexuelles. Bien qu’il y ait une sous-declaration des incidents, les cas de violences sexuelles ont augmenté et été principalement utilisés pour punir les membres de gangs rivaux ou faire pression sur eux pour obtenir une rançon. Les gangs utilisent la violence sexuelle pour exercer leur pouvoir, punir les membres de gangs rivaux et/ou faire pression sur les familles afin que ces dernières paient des rançons.

Il est urgent d'assurer la disponibilité de services complets de réponse à la VBG, ainsi que d'intégrer l'atténuation des risques de VBG. Au cours de cette période, 22 % du financement total du pays sont allés aux services VBG, ce qui équivaut à 1,3 % du budget total requis par le sous-cluster VBG dans le cadre du Plan de réponse humanitaire 2023.