APERÇU
Depuis plus d’une décennie, la région de la Guinée forestière a subi les conséquences politiques, économiques et sociales des conflits armés qui ont éclaté successivement au Libéria, en Sierra Leone tout au long des années 90, les préfectures de Macenta et Guéckédou ont été de plus en plus impliquée dans ces conflits interdépendants qui alimenté par la prolifération d’armes légères le long des frontières entre la Guinée le Libéria et la Sierra-Léone.
Les préfectures de Macenta et Guéckédou de la Guinée forestière témoigne de leurs vulnérabilité au déclenchement récurrents et la violence entre les différentes composantes ethniques de sa population. On y enregistre d’intermittents conflits avec une fréquence d’apparition quasi bisannuelle aussi bien dans les villes de la région que dans certaines sous-préfectures de Guéckédou et Macenta plus récemment.
S’appuyant sur les dialogues intergouvernementaux et les initiatives menées sous les auspices de l’Union du fleuve Mano, le programme commun financé par le Fonds pluripartenaires pour les migrations (MMPTF) encouragera une approche intégrée de la gestion des frontières pour relever les défis sécuritaires, humanitaires et de développement. Le programme commun favorisera les échanges pour mieux contrôler les activités illégales ainsi que d’autres risques auxquels les communautés sont particulièrement vulnérables. Une coopération accrue permettra de réduire la traite des êtres humains et la violence sexuelle et sexiste (SGBV), minimiser la propagation de la COVID-19 et améliorer la cohésion sociale transfrontalière et la protection des droits de l’homme.