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Point de suivi des flux de population, Guinée - Kouremalé, Boundoufourdou, Nafadji - Dashboard #21 (1 - 28 février 2019)

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L’OIM travaille avec les autorités nationales, locales et des partenaires locaux, afin de mieux comprendre et connaître les mouvements migratoires à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de population (FMP) est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux, les profils des migrants, les tendances et les routes migratoires sur un point d’entrée, de transit ou de sortie donné. En Guinée, 5 points de suivi ont été installés depuis avril 2017 dans les localités frontalières avec le Mali et le Sénégal dont 3 sont actifs à ce jour. Il s’agit des localités de Kouremalé, Nafadji et Boundoufourdou où l’on observe les mouvements des voyageurs. Cette infographie est un résumé des données collectées sur l’ensemble des points de suivi au cours du mois de février 2019.

Au cours du mois de février, Bamako, Dakar, Conakry, Labé, Pita et Manda ont été les principales villes de départ et Manda, Bamako, Conakry Labé et Pita ont été les principales destinations ayant enregistré plus de 1 000 voyageurs.
Les flux observés au cours de ce mois ont montré une augmentation significative due à la pise en compte des voyageurs ne possédant pas de documents officiels au point de Kouremalé. Deux principaux moyens de transport ont été identifiés: les voitures (89% des flux) et les bus (10% des flux).
La principale nationalité observée au cours de ce mois était les Guinéens (76%).
En février, les principaux mouvements migratoires observés étaient la migration économique de long-terme (46% des individus observés), la migration de court-terme (44%) et la migration saisonnière (6%). Parmi les voyageurs, La proportion des mineurs non accompagnés observés sur l’ensemble des points de suivi des flux est moins de un pourcent.

MÉTHODOLOGIE Le suivi des flux de population (FMP) est un exercice qui vise à identifier les zones de forte mobilité interne et transfrontalier et à mieux comprendre les caractéristiques des flux migratoires. Les zones de forte mobilité sont identifiées à l’échelle du pays. Les équipes DTM conduisent ensuite un travail au niveau local pour identifier des points de transit stratégiques. Les enquêteurs collectent les données auprès des informateurs clés présents sur le point de suivi des flux: il peut s’agir du personnel des gares routières, de fonctionnaires de police ou de douane, des chauffeurs de bus ou des migrants eux-mêmes. Un questionnaire de base mêlé à des observations directes permet de collecter des données désagrégées par sexe et nationalité. Dans les 3 zones, les points de suivi des flux ont été choisis après consultation avec les acteurs nationaux et locaux impliqués dans la gestion des migrations en Guinée, en fonction de sa localisation et des caractéristiques propres aux flux transitant dans ces espaces. La collecte de données se fait de manière quotidienne de 8h à 18h.

LIMITES Les données utilisées dans le cadre de cette analyse sont des estimations et ne représentent qu’une partie des flux observés. La couverture spatiale et temporelle de ces enquêtes est partielle et, bien que la collecte des données se fasse de manière quotidienne et sur des périodes où les flux sont importants, elle reste partielle à l’échelle de la journée. A l’échelle, aucune information n’est collectée sur les flux existant en dehors des plages horaires couvertes. Les données sur les vulnérabilités sont basées sur des observations directes des enquêteurs et ne doivent être comprises qu’à titre indicatif.