Protéger les agents de santé: l’une des toutes premières priorités
Alors que la flambée de maladie à virus Ebola se poursuit en Guinée et au Libéria, l’OMS envoit de nouveaux experts apporter leur concours dans tous les domaines nécessaires.
Plus de 65 spécialistes de la santé publique travaillent avec l’OMS et ses partenaires du Réseau mondial d’alerte et action en cas d’épidémie (GOARN), apportant un soutien aux ministères de la santé et autres parties prenantes des deux pays. Il s’agit notamment des activités suivantes: contribution à la prise en charge clinique des patients, recherche des contacts, surveillance de la maladie, travail de laboratoire, logistique, communication et échange d’informations, pour aider les collectivités à se protéger de la maladie.
L'OMS forme les personnels de santé en Guinée à prévenir et lutter contre l'infection. À ce jour, plus de 220 patients sont tombés malades dans la région et 135 sont décédés. Plus de 100 cas ont été confirmés en laboratoire comme dus au virus Ebola. Bien qu’il ne s’agisse pas de la plus importante flambée jamais observée, compte tenu du fait qu’elle s’étend sur deux pays, la flambée actuelle en Guinée et au Libéria est l’une des plus difficiles que l’OMS et ses partenaires aient eu à combattre.
Ainsi, la recherche des contacts de malades porte sur plus de 640 personnes dans 6 régions de Guinée et 4 du Libéria, parfois à travers la frontière entre les deux pays.
Si l’on veut endiguer la flambée, il faut non seulement soigner les malades mais aussi empêcher les nouvelles contaminations. Mieux sensibiliser aux facteurs de risque et aux mesures de protection à prendre est le seul moyen de stopper la transmission et d’éviter les décès. Les contacts physiques rapprochés sans moyens de protection avec de malades d’Ebola doivent être évités et les personnes décédées de la maladie doivent être enterrées sans délai et en respectant les consignes de sécurité.
Alors que la flambée de maladie à virus Ebola se poursuit en Guinée et au Libéria, l’OMS envoit de nouveaux experts apporter leur concours dans tous les domaines nécessaires.
Plus de 65 spécialistes de la santé publique travaillent avec l’OMS et ses partenaires du Réseau mondial d’alerte et action en cas d’épidémie (GOARN), apportant un soutien aux ministères de la santé et autres parties prenantes des deux pays. Il s’agit notamment des activités suivantes: contribution à la prise en charge clinique des patients, recherche des contacts, surveillance de la maladie, travail de laboratoire, logistique, communication et échange d’informations, pour aider les collectivités à se protéger de la maladie.
L'OMS forme les personnels de santé en Guinée à prévenir et lutter contre l'infection. À ce jour, plus de 220 patients sont tombés malades dans la région et 135 sont décédés. Plus de 100 cas ont été confirmés en laboratoire comme dus au virus Ebola. Bien qu’il ne s’agisse pas de la plus importante flambée jamais observée, compte tenu du fait qu’elle s’étend sur deux pays, la flambée actuelle en Guinée et au Libéria est l’une des plus difficiles que l’OMS et ses partenaires aient eu à combattre.
Ainsi, la recherche des contacts de malades porte sur plus de 640 personnes dans 6 régions de Guinée et 4 du Libéria, parfois à travers la frontière entre les deux pays.
Si l’on veut endiguer la flambée, il faut non seulement soigner les malades mais aussi empêcher les nouvelles contaminations. Mieux sensibiliser aux facteurs de risque et aux mesures de protection à prendre est le seul moyen de stopper la transmission et d’éviter les décès. Les contacts physiques rapprochés sans moyens de protection avec de malades d’Ebola doivent être évités et les personnes décédées de la maladie doivent être enterrées sans délai et en respectant les consignes de sécurité.
Prévenir de nouvelles infections
«L’un des domaines prioritaires consiste à former le personnel de santé des pays touchés à se protéger lorsqu’il dispense des soins aux malades,» déclare Pierre Formenty, l’un des experts OMS de l’Ebola. «Jusqu’ici, en Guinée, 24 agents de santé ont été touchés et 13 sont décédés. Parce cette région n’avait jamais connu de flambée d’Ebola, de nombreux agents de santé n’ont pas l’expérience de la prise en charge de ces patients. Il est vital de protéger leur santé pour réussir à maîtriser cette flambée.»
À Conackry, des spécialistes de la santé publique de l’OMS, du Réseau mondial d’alerte et action en cas d’épidémie et de Médecins sans Frontières apportent un soutien au personnel médical et infirmier local à l’Hôpital de Donka afin d’améliorer le triage et les soins aux patients, la prise en charge des cas et la lutte contre l’infection.
La formation des chauffeurs et du personnel chargé du transport des malades et du personnel des morgues à la manipulation sans risque des malades d’Ebola et des personnes décédées est également organisée. Le formation des directeurs des 20 centres de santé de Conackry et du personnel de santé des régions non touchées de Guinée (Lola, Yomou, Beyla et Nzérékoré) est prévue cette semaine.
Des activités du même type sont en cours au Libéria, où l’OMS et l’équipe du GOARN ont effectué des visite dans deux hôpitaux du comté de Montserrado, et ont organisé une formation au triage des patients et aux soins ainsi qu’à la lutte contre l’infection.
La maladie à virus Ebola est une maladie virale aiguë grave, avec un taux de létalité pouvant aller jusqu’à 90%. Il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique. Elle se caractérise par une apparition soudaine de fièvre, une faiblesse extrême, des douleurs musculaires, des céphalées, des nausées et une irritation de la gorge. Ces symptômes peuvent être suivis de vomissements, de diarrhée, d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certtains cas, d’hémorragies internes et externes.
Les patients gravement malades doivent être placés en soins intensifs. Les patients sont souvent déshydratés et ont besoin d’une réhydratation orale au moyen de solutions électrolytiques, ou d’une perfusion.