INTRODUCTION :
La cartographie des risques de santé publique dans les zones frontalières mise en oeuvre conjointement par l’Organisation Internationale pour les Migrations et l’Institut National de la Statistique (INS) se déroule en deux étapes :
1- Cartographie participative : L’objectif principal est d’identifier et classer les sites considérés comme prioritaires par les communautés locales. Mais il s’agit également de :
a. Recueillir les connaissances des communautés et comprendre le fonctionnement de leur espace de vie b. Préparer la logistique de la collecte des données au niveau des sites c. Impliquer les communautés dans la prise de décision concernant les zones d’intervention (réhabilitations, contrôle sanitaire etc…)
d. Constituer un espace d’échange sur l’avenir de leur espace Les données recueillies sont reportées sur une carte et dans une grille du rapporteur et seront ensuite compilées au niveau de l’unité de gestion de l’information de Conakry pour en faire des cartes et autres supports (cf annexe 3) 2- Enquêtes sur les sites : En s’aidant des informations collectées pendant les ateliers de cartographie participative, les équipes se rendent ensuite sur tous les sites vulnérables (points d’entrée, écoles, lieux de cultes, regroupements de travailleurs internationaux etc...) et infrastructures de santé pour collecter des données (questionnaires implémentés sur tablettes) qui seront ensuite analysées comme des données qualitatives.
Les zones concernées par cette étude sont les préfectures et sous-préfectures frontalières de la Guinée.