Contexte
Depuis 2013, la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia sont affectés par une épidémie de Maladie à Virus Ebola (MVE) d’une ampleur sans précédent. La propagation rapide de la MVE dans ces 3 pays a révélé une insuffisance des capacités sanitaires et de la surveillance épidémiologique. Afin de mieux connaître les mécanismes de propagation des maladies à potentiel épidémique et aussi mieux se préparer aux crises, il est important de comprendre les mobilités humaines locales et régionales dans cette région aux frontières réputées poreuses.
Dans le cadre du renforcement des systèmes de santé frontaliers, du système de surveillance épidémiologique et des capacités des infrastructures communautaires, il apparaît que les autorités guinéennes (Ministère de la Santé et Coordination Nationale de Lutte contre Ebola - CNLEB) et leurs partenaires manquent d’informations fiables pour orienter les décisions quant à l’identification de zones prioritaires d’intervention.