De
Liz Throssell, , porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme
Lieu
Genève
Nous sommes préoccupés par les nombreuses allégations d’intimidation, de harcèlement et, dans certains cas, d’arrestations et de détentions arbitraires de défenseurs et défenseuses des droits humains et environnementaux, de journalistes et de membres de syndicats en Guinée-Bissau. Les organisations de femmes, ainsi que les militants et militantes écologistes, semblent avoir été particulièrement visés.
Il est crucial que les opinions indépendantes soient protégées. Toutes les personnes qui défendent les droits humains et environnementaux et qui représentent la société civile, y compris celles et ceux qui critiquent les autorités, doivent pouvoir exprimer leur point de vue et entreprendre leurs activités légitimes sans craindre des représailles. Les personnes détenues arbitrairement pour avoir exercé leurs droits ou leurs libertés doivent être libérées, et celles inculpées doivent voir leurs droits à une procédure régulière et à un procès équitable respectés.
Nous appelons les autorités à tirer parti de l’Examen périodique universel (EPU) de la Guinée-Bissau qui a lieu cette semaine au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève pour collaborer de manière plus constructive avec la société civile, prendre des mesures afin de protéger les défenseurs et défenseuses des droits humains et de l’environnement, les journalistes et les membres de syndicats, et s’engager à pleinement mettre en œuvre les recommandations faites à la Guinée-Bissau dans le cadre de l’EPU.
Pour plus d’informations et pour toute demande de la part des médias, veuillez contacter :
Liz Throssell: + 41 22 917 9296 / elizabeth.throssell@un.org
Laura Gelbert: +1 917 208 6656 / gelbert@un.org
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