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Le nombre de réfugiés libyens diminue en Tunisie et en Egypte

Alors que les violences persistent en Libye, le nombre de réfugiés qui fuient vers la Tunisie ou l’Égypte est en baisse. Toutefois, un nouvel afflux de Libyens a lieu au sud de la Tunisie. Les Caritas terminent leur programme d’aide tout en restant vigilante à d’éventuels nouveaux besoins.

Alors que des négociations pour une solution politique se poursuivent, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a appelé le 18 avril, à un cessez-le-feu réel en Libye et prévoit l’extension de l’aide humanitaire à Tripoli. Dans le port de Misrata, assiégé par les forces loyales au colonel Khadafi, 4000 migrants, dont 3000 Nigériens, des centaines de Soudanais, ainsi que des Tchadiens, attendent d’être évacués. « Il y a des dizaines de milliers de personnes dont les besoins de base ne sont pas satisfaits, donc nous avons un sérieux problème », a insisté Ban Ki-Moon. Le 15 avril, 1200 personnes avaient déjà été évacuées vers Benghazi par l’Organisation internationale de la migration (OIM) et mille autres les ont rejoint le 18 avril. Par ailleurs, environ 3000 Libyens ont également fui La Libye pour la Tunisie le 16 avril, dans les environs de Remada et Dehiba, au sud de Ras Ajdir, point d’entrée initial des réfugiés. Au total, 6000 Libyens ont traversé la frontière à cet endroit afin de fuir le conflit dans leur pays. Le Haut commissariat aux Réfugiés a installé un camp de transit à Remada. Il accueille pour l’instant 750 personnes. Les autres réfugiés sont soit accueillis gratuitement dans des hôtels soit logés dans des familles d’accueil. En revanche, l’afflux de migrants au check point de Ras Ajdir s’est ralenti ces dernières semaines. Aujourd’hui, 8275 réfugiés sont installés dans le camp de Choucha, à la frontière tunisienne à côté de Ras Ajdir, contre 12 043 à la mi-mars. Plus de 28% d’entre eux sont des demandeurs d’asiles, principalement des familles somaliennes et érythréennes. La majorité des réfugiés bangladais ont été rapatriés dans leur pays. Ils ne seraient plus que 221 dans le camp. En raison de la baisse de personnes en transit dans le camp de Choucha, le Secours Catholique et ses autres partenaires ont décidé, après consultation avec leurs partenaires, de mettre fin à leur programme d’information et d’orientation. Leurs activités ont cessé le 8 avril. Toutefois, avant de se retirer, l’association s’est rendu à Dehiba afin d’évaluer la situation. En Égypte, CRS/Caritas Internationalis a également prévu de se retirer du camp du Port de Saloum au 30 avril. Un peu plus de 900 personnes sont encore dans le camp, en majorité des travailleurs migrants tchadiens. En attendant, CRS continue de fournir de la nourriture et de l’eau ainsi qu’un soutien psychosocial aux réfugiés. (Avec AFP)