
Roseau, Dominique - Suite à l'ouragan de catégorie 5 qui a dévasté la République dominicaine dans l'archipel des Caraïbes le 18 septembre dernier, une évaluation des besoins post-catastrophe (PDNA) à l'échelle de l'ONU débute aujourd'hui, sous la direction d'une équipe du PNUD et de la Banque mondiale sur place.
Les infrastructures de base - y compris les lignes électriques, les maisons et les bâtiments publics tels que les bureaux du gouvernement, les écoles et les hôpitaux - essentielles à l'économie et aux moyens de subsistance des populations ont été considérablement endommagées. La mise en place du PDNA est une demande directe adressée par le gouvernement du Commonwealth de la Dominique à l'Union européenne et à ses partenaires de développement, la Banque mondiale et le système des Nations Unies.
Plus de 90% des habitations ont été endommagés ou détruits et 57 000 personnes (environ 80% de la population totale) ont été directement touchées, selon les évaluations préliminaires.
Le PDNA évaluera les impacts physiques, économiques et humains de l'ouragan Maria, y compris la manière dont cela affecte la capacité de la Dominique à atteindre les objectifs de développement durable d'ici 2030. L'étude proposera également une stratégie de redressement qui inclura les impacts sociaux, économiques et budgétaires à court et moyen termes et des mesures institutionnelles. Il évaluera également les capacités des systèmes de relèvement et de reconstruction des gouvernements locaux et nationaux à recommander la formation et le développement des capacités pour le rétablissement gouvernemental et communautaire.
"La Dominique va prendre les devants pour mieux se reconstruire, plaçant les hommes et les femmes concernés au centre du processus de relèvement", a déclaré Luca Renda, le responsable du PNUD déployé en Dominique pour diriger les efforts de relèvement à l'échelle de l'ONU.
"Nous travaillons tous en permanence pour accélérer le processus de récupération, en gardant à l'esprit que la prochaine saison des ouragans est dans huit mois, a-t-il ajouté. La résilience climatique, y compris la gestion des terres et de l'eau, sera également envisagée dans la stratégie mise en place".