L'OIM travaille en collaboration avec le Gouvernement de Djibouti afin de mieux comprendre les dynamiques migratoires dans le pays ainsi que le profil des migrants qui transitent dans le pays. Pour ce faire, l’OIM met en œuvre le suivi des flux de population, activité qui consiste à collecter des données dans les localités par lesquelles transitent les migrants. Les données présentées dans ce rapport mensuel donnent un aperçu des mouvements et des profils de populations en Janvier 2019.
SUIVI DES MOUVEMENTS DE POPULATIONS
Le suivi des mouvements de populations est une composante de la Matrice de Suivi des Déplacements (ou Displacement Tracking Matrix, DTM) de l’OIM. La DTM a été développée afin de suivre les mouvements d’individus et de groupes qui traversent des points de transit. L’objective de la composante “Suivi des mouvements de populations” est de fournir des informations mises à jour de manière régulière sur les flux de populations et sur les profils des populations en mouvement (migrants, personnes déplacées internes, retournées, etc.).
Les informations et analyses proposées par la méthodologie du suivi des mouvements de populations permettent de mieux comprendre les difficultés rencontrées par les migrants tout au long de leur routes migratoire ou de leur déplacement forcé afin de mieux définir les priorités en termes d’assistance.
METHODOLOGIE
Les enquêteurs sont déployés aux postes frontaliers de Guelilléh et Loyada (à Kalankanleh) ainsi que dans les localités (ou quartiers) de PK9, Badaf, Fontehero, Godoria, Ar-Oussa, Holl-Holl et à Yoboki. Les données sont collectées à travers des activités d’enregistrement de groupes de migrants puis transférées vers la base de données de l'OIM. Au total, 10 enquêteurs suivent quotidiennement les flux des populations au niveau de ces différents points de suivi. L'identification des localités où ont été déployés les enquêteurs a été réalisée en collaboration avec les autorités et partenaires humanitaires. . Afin de réduire le risque de double comptage, nous avons seulement pris en compte que sept points de suivi de la population pour l'analyse Guelilléh, Kalankanleh , PK9, Fontehero, Godoria, Ar-Oussa, et à Yoboki.
LIMITES
La couverture spatiale et temporelle des enquêtes menées est partielle et ne permet pas de prendre en compte tous les mouvements migratoires dans le pays. Les données présentées dans ce rapport illustrent avant tout des tendances migratoires. Par ailleurs, les données sur les vulnérabilités sont basées sur les observations directes des enquêteurs et ne doivent être comprises qu’à titre indicatif.
Enfin, il est possible que les migrants passant par plusieurs points de suivi soient comptés à plusieurs reprises. Ainsi, le nombre total de migrants observés aux points de suivi des flux ne reflète pas forcement les flux migratoires véritables dans chaque région. Toutes les données inclues dans ce rapport sont basées sur des observations partielles et ne sont pas représentatives de la population entière des migrants. Nous fournissons des garanties sur ce que nous rapportons, mais ce que nous rapportons n’est pas une image complète des mouvements migratoires.