ÉVENEMENTS
L'évolution du processus du DDR
30 miliciens FNI, dont 7 enfants, ont rendu 10 armes et autant de chargeurs à Doi, le 8 mai. La veille, 193 ex-combattants, parmi lesquels 15 enfants, avaient été désarmés en ne déposant que 28 armes. Au total, ce sont 801 miliciens FNI qui ont déposé 180 armes et 134 chargeurs entre le 28 février et le 8 mai : 464 sont au centre de brassage de Kisangani; 223 au centre de transit de Kpandroma; 114 ont soit déserté ou opté pour le retour à la vie civile.
Seuls 3 miliciens du FRPI se sont rendus le 10 mai à Aveba et ont déposé un AK 47. Selon des sources, 15 miliciens voulaient se rendre à Aveba le 10 mai pour entrer dans le processus DDR mais sans avoir le consentement de Cobra Matata. Par ailleurs, ce dernier aurait accepté de rencontrer le 12 mai à Marabo le général Mayala pour discuter de la reprise du désarmement.
Pendant que des discussions sont en cours avec Cobra Matata au sujet du processus du DDR, des sources ont rapporté une concentration de miliciens au niveau de Aveba, Kagaba et au sud de Komanda (en ter. de Irumu) : on ignore si cette concentration préfigure l'adhésion de miliciens au programme du DDR ou pour contrer une offensive des FARDC.
Selon l'officier CIMIC, entre juin 2006 (date de la fin de la dernière phase du DDR) 10 mai 2007, un total de 6107 miliciens se sont rendus et déposé 2734 armes avec 1580 chargeurs.
Les bailleurs de fonds de la CONADER sont arrivés à Bunia le 9 mai pour évaluer le processus du DDR. Au cours de la réunion sur le DDR tenue le 7 mai au bureau de la CONADER, plusieurs problèmes ont été relevés, notamment :
les difficultés administratives : les données concernant la réinsertion des démobilisés ne sont pas disponibles et mises à jour. La CONADER à Kinshasa ne va autoriser le référencement de 5500 combattants qu'après que la totalité des 15 000 combattants de 2004 et 2005 aient été effectivement réinsérés: or, on estime à environ 3000 ex-combattants qui n'ont pas bénéficié du processus DDR car ces derniers se trouveraient dans des zones difficiles d'accès pour les activités DDR;
les activités de Peter Karim sont dangereuses, voire subversives : au lieu d'aller sensibiliser dans sa région, il s'est rendu à Aru et Ariwara où il aurait procédé au recrutement d'anciens démobilisés. Par ailleurs, parmi les ex-combattants envoyés à Kisangani, on a vu de nombreux démobilisés qui étaient passés par les sites de transit;
des démobilisés ont crée une association appelée, ASAP, dont ils se servent pour perturber des activités de réinsertion comme la distribution des kits.
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