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Faits saillants du contexte :
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Une alerte d’apparition de la maladie du charbon (Anthrax) a été confirmée dans la Zone de Santé de Binza, territoire de Rutshuru, avec des cas supplémentaires suspects signalés dans les zones de santé de Butembo et Lubero. La situation représente un risque majeur zoonotique et alimentaire, avec des implications directes sur la sécurité alimentaire, les moyens d’existence agricoles et pastoraux, ainsi que la santé publique.
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Plus de 90 % des ménages déplacés présentent un score de consommation alimentaire pauvre ou limite, dans un contexte marqué par un accès limité aux terres agricoles, à la main-d’œuvre et aux bétails dans les zones affectées, accompagné d’une montée en flèche des prix des denrées de base sur les marchés locaux.
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Au Sud Kivu, la situation sécuritaire reste très volatile et tendue sur plusieurs axes de la province. Sur la RN21, les affrontements ont opposé les M23 contre les Wazalendo, appuyés par les FARDC dans les villages de Mudaka, Kavumu, Katana, Kabamba, Lwiro situés dans les territoires de Kabare et Lemera, Kasheke, Chofi ainsi que les hauts plateaux dans le territoire de Kalehe. Ces affrontements ont semé une psychose au sein de la population avec comme conséquence des mouvements de populations. À ce jour, la zone compterait au moins 46758 PDIs (7793 ménages) en familles d’accueil dans les villages précités, selon le compte rendu d’information générale d’OCHA Minova. Cette situation a fortement impacté la sécurité alimentaire des populations, empêchant les ménages de participer aux activités agricoles de la saison B.
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Dans la partie sud de la province, des affrontements entre les groupes armés Twigwaneho et Wazalendo ont été signalés dans les hauts plateaux d’Itombwe et de Fizi. Depuis le début du mois d’avril, environ 36800 personnes se sont ajoutées à celles déjà présentes depuis quelques mois. À cela s’ajoute la montée du lac Tanganyika qui menace les infrastructures et endommage les champs et autres moyens d’existences de la population. Il y aurait 18000 ménages victimes de ces inondations selon un rapport de la protection civile de la mairie d’Uvira.
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