Les activistes des droits de l’homme du territoire de Shabunda, où les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont tué une quarantaine de personnes du 31 décembre 2011 au 4 janvier 2012, appellent les forces armées congolaises à redoubler d’effort pour assurer la sécurité de la population civile.
Les FDLR avaient attaqué Shabunda pour venger certains de leurs dépendants tués à la mi-décembre par les Raia Mutomboki, une milice d’autodéfense locale. Le massacre perpétré par les rebelles des FDLR dans le territoire de Shabunda, à plus de 300 km à l’ouest de Bukavu, a fait 45 morts, selon les Forces armées de la RDC (FARDC).
La société civile parle aussi de plus de 40 morts, 8 blessées et plusieurs personnes prises en otage et emmenées dans la forêt.
Charles Shabani Lubonga, activiste des droits de l’homme de Shabunda, regrette « ces événements tristes et malheureux » survenus dans le nord de ce territoire.
« Nous faisons confiance en l’armée et comme l’armée est là, elle doit se déployer », a-t-il affirmé.
Après ces tueries, deux bataillons du 110e régiment des FARDC ont été déployés à Ngolombe et Luyuyu, pour intervenir, indique le chargé de la cellule de sensibilisation et de communication à l’opération Amani Leo. Quatre rebelles des FDLR ont été tués à la suite à ces opérations qui se poursuivent, affirme-t-il.
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