Sept cas de choléra enregistrés à Kinshasa

Quatre nouveaux cas de choléra ont été déclarés à Kinshasa le lundi 27 juin. Ce chiffre donné par l’OMS porte à sept les cas de cholera enregistrés dans la capitale congolaise. La périphérie de la ville est la plus frappée par la maladie. Le ministère de la santé publique recommande aux Kinois la stricte observance des mesures d’hygiène individuelle et collective.
Le chef de la direction de lutte contre la maladie au ministère de la santé, Docteur Benoit Kebela Ilunga, conseille aux habitants de Kinshasa de se laver les mains quand ils reviennent des latrines, avant de manger et avant de préparer à manger.
Il leur interdit aussi la consommation de l’eau vendue dans des sacs en plastique.
Dans certains coins de Kinshasa, explique-t-il, il n’y a pas d’installations hygiéniques et les habitants de la ville défèquent dans des sacs en plastique qu’ils jettent dans la rue. Le Docteur Benoit Kebela Ilunga condamne cette pratique.
Il demande à la population habitant les quartiers qui n’ont pas accès à l’eau fournie par la Regideso de bouillir l’eau avant de la consommer.
La localité de Bolobo dans la province du Bandundu enregistre actuellement neuf cents cas avec plus de cinquante décès.
Le 25 juin, le gouverneur de l’Equateur, Jean-Claude Baende, a confirmé l’information selon laquelle vingt-et-une personnes sont mortes d’une épidémie de choléra dans dix districts sanitaires de la Mongala depuis le début du mois de mai.
D’après Jean-Claude Baende, les zones affectées par cette épidémie sont situées le long du fleuve Congo et de la rivière Ubangi.
Ce qui laisse croire, selon lui, que le microbe serait importé par les voyageurs en provenance de Kinshasa et de Bandundu.
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la santé, jeudi 7 avril, des experts en santé publique ont fait état de la résurgence d’un certain nombre de maladies autrefois éradiquées, comme le cholera, la polio et la rougeole.
Selon le docteur Benoît Kebela Ilunga, la recrudescence de la rougeole et du choléra, par exemple, est due à la faiblesse de la couverture vaccinale.