Entre le 13 et le 21 septembre, une série d'incidents violents perpetrés par des éléments de deux groupes armés non étatiques rivaux dans plusieurs villages1 des aires de santé de Pimbo et Jina (zone de santé de Fataki) a coûté la vie à au moins 31 civils, dont six enfants, selon des sources locales et les acteurs de protection.
Le 21 septembre, une récente attaque par des éléments armés a fait au moins deux morts dans la localité de Basa dans l’aire de santé de Djugu, selon des sources locales.
Au cours de ces violences, des sources ont rapporté qu’au moins six structures sanitaires ont été pillées ou endommagées.
A la suite de la détérioration de la situation sécuritaire et de protection, les populations vivant dans les villages affectés ont été contraintes de se déplacer vers des localités jugées ralativement stables. Les statistiques de personnes déplacées ne sont pas encore disponibles. Par ailleurs, les acteurs de protection dans la zone estiment à plus de 26 000 personnes (environ 5 300 ménages), le nombre de personnes déplacées vers la cité de Jina, vers la localité de Djaiba et autres. D’autres personnes déplacées se sont dirigées vers les sites de PDI à Loda, à Bule, et autres.
Depuis le 23 septembre, une accalmie relative est observée dans ces zones, situées principalement sur la Route Nationale Numéro 27 (RN27). Le traffic a repris timidement sur cet axe de grand intérêt écomique et axe d’accès des acteurs humanitaires. Cependant, au moins dix partenaires humanitaires n’ont pas encore repris leurs mouvements sur ce tronçon, en attendant la normalisation des conditions sécuritaires.
La suspension de mouvements des partenaires humanitaires dans la RN27 perturbe l'assistance à quelque 60 000 personnes déplacées et communautés d'accueil vulnérables dans les zones de santé de Fataki, Mangala et Drodro.
OCHA a maintenu les contacts avec les autorités locales (administratives et militaires) et toutes les autres parties concernées pour un monitoring et plaidoyer pour renforcer la protection des civils, respecter le droit international humanitaire (DIH), et favoriser la reprise rapide des activités humanitaires dans la zone. OCHA sollicite également la mobilisation des partenaires ayant des capacités pour mener des évaluations rapides multisectorielles et réponses dans les zones affectées.
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