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Faits saillants du contexte :
- Au Nord-Kivu, plus de 11 000 déplacés vivent encore dans 50 centres collectifs à Goma et Nyiragongo. Certaines structures ferment, d’autres se forment avec les nouveaux déplacements. Les menaces d’éviction s’intensifient, surtout à Nyiragongo. Les besoins critiques persistent : eau potable, vivres, abris, protection, soins de santé et nutrition.
- La situation à Walikale a été marquée par une escalade significative de tensions et de violences, avec des implications sécuritaires et humanitaires préoccupantes pour la région.
- La crise humanitaire au Sud-Kivu continue à se manifester par un déplacement massif de la population, avec près de 666 290 ménages (1 757 602 individus) forcés de quitter leurs foyers. Les affrontements armés à Minova, Bushushu, Plaine de la Ruzizi, Bijombo, Ville d’Uvira, Baraka, Kasika et Fizi poussent un nombre croissant de civils à fuir. Les centres d’accueil étant saturés, beaucoup se réfugient dans des structures inadaptées, aggravant les conditions de vie avec des pénuries alimentaires, un accès limité à l’eau potable et un risque accru de maladies.
- Au Sud-Kivu, le monitoring des sites et centres collectifs identifiés par CCM jusqu’au 20 mars fait état de 21 sites démantelés, 87 centres collectifs démantelés et 145 centres collectifs actifs, affectant ainsi 125 460 personnes déplacées.
- Toutes les mises à jour partagées par le cluster CCCM se trouvent dans le Google Drive du cluster sécurité alimentaire.