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R.D.Congo – Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri & Tshopo : Note d’informations humanitaires no 20 (7/12/2017)

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Faits saillants

  • Plus de 30 000 personnes de la région d’Opienge contraintes au déplacement.

  • Plus de 25 000 élèves ciblés par la cantine scolaire dans les territoires d’Irumu et de Mambasa.

  • Une aide multisectorielle de TROCAIRE pour les réfugiés et les communautés hôtes.

Aperçu de la situation

Selon Caritas Kisangani, six des 15 aires de santé de la Zone de santé d’Opienge (342 km à l’est de Kisangani) se sont vidées de leurs populations estimées à plus de 30 000 personnes, depuis le 30 novembre dernier. Ce déplacement fait suite aux affrontements entre les Mayi-Mayi et l’armée congolaise. Une partie de la population a trouvé refuge en brousse tandis qu’une autre s’est déplacée vers la localité de Bafwasende (environ 90 km d’Opienge) et des villages situés sur la route menant à Kisangani. A ces jours, plus de 12 000 personnes seraient arrivées à Bafwasende et d’autres localités périphériques. La population totale d’Opienge s’élève à 66 121 habitants ; la zone demeure encore instable et l’on craint de nouveaux combats. A la suite de ce contexte d’insécurité, on signale des problèmes humanitaires tels que le manque d’abris, articles ménagers essentiels, de nourriture auxquels s’ajoutent des difficultés d’accès aux soins de santé pour les déplacés dans les lieux de refuge.

L’ONG Caritas a déployé une équipe à Bafwasende pour une évaluation de la situation humanitaire. Entre temps, Solidarités International collecte les données pour une éventuelle évaluation multisectorielle rapide. Opienge, une zone très enclavée dans la Province de la Tshopo, avait accueilli plus de 28 000 personnes déplacées en juin 2016 en provenance de nombreux villages. Le Coordonnateur humanitaire avait alloué plus de 3 millions de dollars pour une réponse multisectorielle à cette crise. Ce programme d’assistance a pris fin en novembre.

Selon la ministre provinciale de la Santé, l’Ituri compte, au troisième trimestre de cette année, 12 981 personnes vivant avec le VIH/SIDA dont 8 801 sont sous traitement anti rétro viraux. Les autorités notent aussi qu’à cause de la prévalence élevée du VIH et de la tuberculose, l’Ituri est classé parmi les 14 provinces du pays à haute priorité où les activités doivent être concentrées. En dépit des efforts considérables et les progrès accomplis, cette épidémie ne cesse de persister dans la province en raison notamment de la faible implication des différents acteurs et parties prenantes. En vue de renverser la tendance, les autorités sollicitent les acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH/SIDA à mettre en œuvre des programmes mieux coordonnés, qui mobilisent la contribution de tous pour une riposte commune, élargie et efficace.

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