Le prix de certains produits de première nécessité ont pris l'ascenseur à la cité de Mahagi-centre, située à plus de 200 Km au nord de Bunia, après les incidents qui y ont eu lieu le jeudi 7 avril. Les habitants de cette cité sont descendus dans la rue le jeudi dans la matinée. Ils ont manifesté contre mort par balle d'un déclarant en douane pendant la nuit précédente.
Toutes les activités ont été bloquées. Les écoles, les services et les commerces sont restés fermés.
Selon l'administrateur du territoire de Mahagi, c'est depuis le samedi 9 avril dans la soirée que certains magasins et boutiques ont ouvert leurs portes.
Au marché où les activités commerciales ont repris timidement, un coq qui se négociait à 5 USD est actuellement vendu à 10 USD, déclare un membre de la Fédération des entreprises du Congo à Mahagi.
Un propriétaire d'un restaurant de la place indique, lui, qu'un kilo de viande fraiche est passé de 3 à 8 USD. La vente se fait dans les maisons des particuliers.
Un litre d'essence est passé, chez les vendeurs appelés (Kadhafi), de 1,5 à 2 USD. Il en est de même pour la bouteille de Primus.
Bien que les patrouilles mixte, police nationale congolaise et FARDC, continuent, a souligné cette source, certains cultivateurs de l'intérieur ont peur d'apporter leurs récoltes à Mahagi-centre.
A la suite ces manifestations, un agent de la police nationale des frontières a été tué, les bureaux de la de la police, de la Direction générale des douanes et assises(DGDA), de la Direction générale de migration (DGM) et de l'Office congolais de contrôle (OCC) ont été saccagés.
Le bureau de la cité a été pillé et incendié.
Onze députés provinciaux dont huit originaires de l'Ituri en provenance de Kisangani sont déjà à Mahagi-centre.
Arrivé le dimanche 10 avril à Bunia, le gouverneur de la Province Orientale, Medard Autsai, a déclaré qu'il sera à Mahagi-centre pour s'imprégner de cette situation.
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