Mohammad A Wahab/Monuc
La Brigade de la MONUC de l'Ituri a lancé le 4 juillet 2005, une opération militaire contre les milices à Medu, situé à 25 Km de Bunia, dans le Sud de l'Ituri.
Cette activité a été menée sous la forme d'un cordon et d'une opération de recherche massive contre les ex-milices FRPI qui s'étaient rassemblées à Sidaho, Medu et Songolo, à quelques 25 km au Sud de Bunia. Sous le Commandement du Colonel Nurus Saman, quelques 400 casques bleus bangladaises, marocaines et pakistanaises, appuyées par des hélicoptères d'attaques indiens, ont progressé vers les zones ciblées pour arrêter les milices et saisir leurs armes illégales. Les troupes des FARDC ont également participé à l'opération.
Les milices ont opposé une résistance en utilisant des armes lourdes et légères. La Brigade de l'Ituri a soutenu le feu et continué de poursuivre les milices fuyardes. L'opération qui a duré toute la journée a été interrompue à la tombée de la nuit. Etant donné le terrain montagneux, les pertes des milices ont été difficiles à évaluer et la décision des milices de fuir a donné à la population locale un signal rassurant: la Brigade implacable de l'Ituri poursuivra les hommes armés qui menacent la paix et la sécurité dans cette partie de la RD Congo.
La démonstration de force a été un avertissement. Avec la fin du programme de Désarmement et réinsertion communautaire (DRC), le 1er avril 2005 et la clôture subséquente des Centres de Transit à la fin du mois de juin 2005, le chef de la MONUC de Bunia a envoyé un message clair aux milices tenantes de la ligne dure pour leur dire «qu'elles seraient des hors-la-loi et seraient traitées comme tels».
Bien que le programme DRC ait amené plus de 15 600 milices à rendre volontairement leurs armes, environ un millier de durs maraudeurs refusent de rejoindre le programme et continuent de harceler la population civile.