L’Union africaine (UA) se dit préoccupée par la situation humanitaire dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC. Le représentant spécial de la présidente de cette organisation dans la région de Grands Lacs, Boubakar Sujari, a déclaré vendredi 8 mars que pour mettre fin à cette «catastrophe humanitaire», il faut déployer «le plus rapidement possible» la brigade d’intervention rapide.
« L’Union africaine est absolument au courant de la détresse humanitaire de la population de Goma. Elle sait exactement le problème de sécurité que les opérateurs économiques, les transporteurs et les populations rencontrent du fait de l’action des forces négatives », a affirmé l’ambassadeur Boubajar Sujari qui séjourne dans la capitale du Nord-Kivu depuis mercredi.
L’ambassadeur Boubakar Sujari a estimé que le déploiement de la brigade d’intervention permettrait de mettre fin à la situation humanitaire, qu’il juge déplorable, dans cette province:
« Aujourd’hui, la dynamique est très forte tant au niveau des Nations unies qu’au niveau de l’Union africaine. Nous souhaitons que cette force soit là, le plus rapidement possible. La brigade d’intervention est en mesure de pallier tous les problèmes. »
Mardi 5 mars, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, avait demandé au Conseil de sécurité d’autoriser le déploiement d’une brigade internationale d’intervention en RDC. Cette force serait chargée de mener des «opérations offensives contre tous les groupes armés qui menacent la paix dans l’Est» du pays, et de «fournir à la brigade l’appui politique nécessaire».
La brigade d’intervention devrait être constituée de deux mille cinq cents hommes, qui seraient placés sous le commandement de la Monusco. Cette unité devrait disposer de deux hélicoptères d’attaque.
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