L’ONG Afrique pour la lutte anti-mines (Afrilam) a indiqué que 40% de la superficie de la Province Orientale contient des mines non explosés. Cette structure a avancé ces statistiques, vendredi 3 avril, en marge de la journée mondiale de la lutte anti-mines, à Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale. Le chef des opérations d’Afrilam, révèle que parmi ces engins de guerre il y a des grenades, des obus de roquettes et d’artillerie.
Il a indiqué que le district le plus contaminé de la Province Orientale reste l’Ituri particulièrement dans les territoires de Djugu, Aru et Irumu.
«Dans le district du Bas-Uelé, il y a contamination dans les territoires de Buta et Bambesa alors quer dans le territoire d’Aketi, on trouve les restes explosifs de guerre. Dans le district de Haut-Uélé, il n’y a pas assez de contamination des mines anti-personnelles et autres munitions. Il y a quelques explosifs dans le district de la Tshopo notamment dans le territoire d’Ubundu», a confié Tabin Lissendja à Radio Okapi.
Selon le chef des opérations d’Afrilam, la ville de Kisangani est pas également polluée par des mines anti personnelles et autres explosifs de guerre.
Une équipe d’Afrilam, appuyée par la fondation suisse «Monde sans Mines » est déployée sur le terrain pour localiser et identifier ces engins de la mort.
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale sur la sensibilisation aux dangers des mines, le 1er avril dernier, le coordonnateur national du Centre congolais de lutte anti-mines (CCLAM), Sudi Alimasi Kimputu avait affirmé qué plus de 9,65 millions de Km2 ont été déminés à ce jour sur l’ensemble de la République démocratique du Congo.
Mais, selon lui, tout le pays reste encore sous la menace de la pollution des restes explosifs de guerre.
A la suite des opérations de déminage, Sudi Alimasi Kimputu, a indiqué par ailleurs que trois provinces seulement de la RDC sont déclarées libres de mines antipersonnel. Il s’agit de (du):
-
Bas-Congo
-
Kinshasa
-
Bandundu.
Disclaimer
- Radio Okapi
- Copyright Radio Okapi