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DR Congo

RD Congo : Note du BCNUDH sur les principales tendances des violations des droits de l’homme au cours du mois de janvier 2017

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Dans le cadre de son mandat, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC) assure une surveillance étroite de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances relatives à cette situation dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités congolaises afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées par le BCNUDH, et sont présentées de manière mensuelle à la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies.

Durant le mois de janvier 2017, le BCNUDH a documenté 427 violations des droits de l’homme sur l’étendue du territoire de la RDC ce qui représente une baisse significative par rapport au nombre de violations enregistrées pendant le mois de décembre 2016 (602 violations). Parmi ces violations, au moins 66 sont des atteintes au droit à la vie dont 12 exécutions extra-judiciaires par des agents de l’Etat ayant fait 26 victimes. Les agents de l’Etat sont responsables de plus de 56% du total des violations enregistrées. Les groupes armés tous confondus ont été responsables de près de 44% du nombre total de violations enregistrées sur l’ensemble du territoire.

Parmi les agents de l’Etat, les principaux auteurs des violations des droits de l’homme documentées au mois de janvier 2017 sont, contrairement au mois précédent quand les soldats des FARDC avait commis le plus grand nombre de violations, les agents de la PNC, qui sont responsables de 108 violations des droits de l’homme, soit un quart du nombre total de violations documentées pour le mois en revue. Ceci représente une baisse importante par rapport au mois de décembre 2016 (179 violations). Parmi les groupes armés, et à l’instar des mois précédents, ce sont les combattants des Forces de résistance patriotiques de l’Ituri (FRPI) qui ont commis le plus grand nombre de violations documentées, à savoir près de 24% du total de 185 violations commises par tous les groupes armés.