Province Orientale | 03 Novembre 2008 à 12:13:30
Malgré le calme qui règne dans cette cité, les populations civiles de Dungu hésitent de rentrer. D'après la société civile locale, cette réticence est due à la psychose d'une éventuelle attaque surprise des assaillants LRA. Entre temps, plus de 50 000 personnes, dont des femmes et des enfants, sont exposées à des intempéries, rapporte radiookapi.net
A la suite de la première attaque des rebelles ougandais des LRA samedi dernier à Dungu, plus de 50 000 personnes ont fui leurs domiciles pour se réfugier à 3 kilomètres de cette cité, dans la localité de Nagoro. Parmi eux, des femmes et des enfants ainsi que d'autres déplacés venus de l'intérieur du territoire, dans l'espoir de se mettre à l'abri des rebelles ougandais dans la cité de Dungu. Tous vivent en plein air, à la merci des entempéries et dans le dénuement.
La plupart des ONG qui se trouvaient sur place, ont plié bagages pour des raisons sécuritaires. Mais parmi celles qui sont encore présentes, on peut citer la Fédération luthérienne mondiale. Cette dernière a accepté, au cours d'une réunion du comité de crise ce matin, de distribuer des semences de haricots aux déplacés à Duru, une localité inaccessible à cause de l'insécurité. Pendant que les populations hésitent à regagner leurs habitations, la société civile poursuit sa campagne de sensibilisation pour que chacun regagne chez soi. Les FARDC (armée nationale congolaise) contrôlent la cité de Dungu, rassure-t-elle.
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